Pour célébrer leur victoire à la CAN 2021, le chef de l’État avait offert de l’argent et des terrains aux Lions. Mais huit mois après l’annonce de cette bonne nouvelle pour la bande à Aliou Cissé, rien n’a bougé. Ils ne sont pas encore en possession des biens promis.
Et pour cause. L’AS informe que la direction de l’Urbanisme tarde à remettre aux ayants droit les baux qui leur permettront d’exploiter les terrains en question à leur guise. Le journal souligne que pour l’instant, Sadio Mané et ses coéquipiers n’ont reçu que de simples notifications, qui sont révocables.
Le président de la République a lancé lundi des concertations à la salle des banquets du Palais pour, dit-il, soulager les populations qui subissent depuis plusieurs mois une flambée des prix dans tous les secteurs. Avec le Premier ministre, Amadou Ba, le ministre des Finances et du Budget, Amadou Moustapha Ba, le ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public, Gallo Ba, le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté, Aly Ngouille Ndiaye, le chef de l’Etat a annoncé 15 mesures dont 4 autres structurelles et 11 urgentes. Ce devant les associations de consommateurs (26 au total), les producteurs de riz, de tomate, d’arachide, les commerçants des deux Unacois (Jappo et Yessal), le Groupement économique du Sénégal (GES), les importateurs, le patronat notamment la Cnes et le CNP, les meuniers industriels, les boulangers, les cimentiers, les acteurs portuaires, douaniers, des assurances etc.
Les trois premières mesures d’urgence sont les plus significatives. Il s’agit de « payer les compensations financières évaluées à 15 518 704 763 dues aux meuniers; payer la subvention pour le riz Paddy de 30 FCFA le kg au transformateur, en vue de prendre en charge les frais liés à la tierce détention et certification pour un montant de 3,2 milliards FCFA; suspendre les droits d’accises sur les corps gras appliqués aux industries huilières locales ».
Quels seront les impacts immédiats de ces mesures, si toutefois elles sont mises en œuvres, sur le vécu des populations sénégalaises ? Sur quelle durée leurs effectivité pourrait se faire sentir ? PressAfrik a interrogé l’économiste, Enseignant-chercheur à l’Université Iba Der Thiam de Thiès. Son analyse est sans complaisance. Selon lui, Macky et son gouvernement ne sont pas à l’heure des mesures, mais du bilan de leur décennie de gouvernance. Il affirme que si le Sénégal est aussi exposé face à la crise qui secoue le monde, c’est parce que le Plan Sénégal Emergent qui est le moteur de gouvernance de Macky Sall a failli.
« Si le PSE avait produits les effets escomptés, le Sénégal serait plus résilient face à cette crise »
« Ces mesures sont arrivées à une période où on aurait dû parler de bilan. Parce que le régime actuel est là depuis plus de 10 ans. Nous sommes dans la perspective d’élection en 2024. Donc c’est le moment de faire le bilan. Et c’est au moment de faire ce bilan là qu’on a effectivement constaté une crise lancinante qui nous poursuit depuis plusieurs années. Parce que la crise économique est là depuis 2008 et même avant. Mais cette crise est exacerbée depuis 2020 avec la Covid-19 et après la Guerre en Ukraine. C’est une conjoncture très difficile qui montre quand même la faiblesse de nos structures économiques. Dans les mesures prévues, il y a ce qu’on appelle des mesures structurelles. Parce que quand une économie est fragile, elle a des difficultés à faire face à des chocs exogènes qui sont ceux dont l’Etat n’est pas responsable. Comme la Covid-19, la Guerre en Ukraine, les mesures prises par l’Inde sur les importations du riz. C’est indépendant de la volonté du gouvernement sénégalais. Cependant, nous avons eu beaucoup de défaillances dans nos mécanismes de prévision et d’anticipation durant ces 10 dernières années. Il y a eu beaucoup de mesures prises par le Gouvernement. Le Plan Sénégal Emergent (PSE) visait la transformation structurelle de l’économie sénégalaise ? Malheureusement, c’est un plan qui n’a pas eu les effets escomptés. Parce que si c’était le cas, le Sénégal serait plus résilient face à ces chocs exogène auxquels nous faisons face actuellement et dont la conséquence la plus inquiétante est la cherté de la vie qui provient de sources que nous connaissons », a expliqué le Professeur Mounirou Ndiaye.
« Des structures de régulation des prix défaillantes«
Le Chercheur associé à l’IPAR (Initiative prospective agricole et rurale) a également déploré des défaillances au niveau des structures de régulation des prix pour expliquer l’inflation au Sénégal. Ce qui pourrait être une piste de solution si le Gouvernement décidait de renforcer ces structures pour plus de rigueur dans la surveillance des marchés. « Nous n’avons pas de structures les régulation idoines au Sénégal. Regardez ce qui s’est passé avec l’oignon, il y a un mois au Sénégal. Le kilo d’oignon est allé de 300 à 2000 FCFA. Cela prouve que les structures de régulation de l’Etat sont défaillantes. Elles n’ont pas joué leur rôle. Parce que quand on produit dans un pays 400 mille tonnes et qu’on en importe 150 mille tonnes alors que la consommation est à 350 mille tonnes, il y a un flottement de 200 mille tonne dont arrive pas à localiser. Donc au niveau institutionnel, au niveau de l’Etat, il y a une défaillance de la régulation et de la surveillance des marchés. Il n’y a pas suffisamment d’enquêtes sectorielles pour connaître les coûts afin d’imposer une dynamique tarifaire juste et équilibré », dit-il.
Interrogés sur l’impact que pourraient avoir les mesures 1, 2, 3 et 6 sur le vécu immédiat des populations, l’Enseignant-chercheur d’expliquer que celles-ci sont destinées à alléger la fiscalité au Port de Dakar et sur certains produits. Mais, ajoute-t-il, c’est des dépenses fiscales qui sont infimes par rapport aux importants volumes de produits qui sont concernés « Quand on parle de 30 frs sur le kilo de riz qui va coûter 300 à 400 frs, ça peut ne pas être consistant. C’est des mesures qu’il faut saluer, mais qui ne seront pas suffisantes pour contenir la flambée des prix », dit-il.
« Ces mesures ne peuvent ramener les prix à leur niveau initial d’il y a un an »
Selon son collègue économiste Mouhamadou Ba, les mesures 1, 2, 3 et 6 « sont de nature à avoir des effets directs sur les prix. Néanmoins, l’aléa de moralité chez les opérateurs économiques peut révéler des surprises à moins que l’Etat du Sénégal veille courageusement au respect strict des prix après subvention et maitrise des droits et frais de passage portuaires. Je doute fort de leur impact considérable comme attendus par les sénégalais sur les prix. Mais j’avoue qu’elles peuvent atténuer la vitesse à laquelle les prix augmentent, mais ne peuvent pas les ramener à leur niveau initial notamment leur niveau il y a moins d’un an ».
Dans une analyse plus générale, Monsieur Ba, économiste et coach-consultant, affirme que « les mesures prises par le Chef de l’Etat sont des mesures d’urgence qui vont répondre à la conjoncture du marché et des mesures structurelles plus concentrées sur la production agricole et la distribution des produits. Les mesures 1, 2, 3, 6 sont de nature financière et auront un impact sur le budget de l’Etat. Tandis que les mesures structurelles sont plutôt institutionnelles allant dans le sens d’assainir l’environnement des affaires et de promouvoir le consommer local. Ces mesures rentrent dans le cadre normal d’un Etat-providence. Dans de pareilles situations, l’autorité publique a l’obligation, si elle est soucieuse du bien-être de sa population, de réguler le marché ».
Avant d’ajourer: « les mesures prises révèlent carrément que l’Etat mène une politique de soutien de la demande (mesures sociales) plutôt que de promouvoir les capacités internes de production et de développement des PME et PMI qui pourraient à long terme régler les problèmes que nous vivons actuellement. En réalité l’inflation actuelle n’est pas un phénomène monétaire et n’est pas non plus liée à une demande supérieure à l’offre. C’est une inflation causée par une augmentation des coûts de production. Ce sont les intrants qui gagnent de valeur sur le plan international (causée par la Covid19, la montée du prix du pétrole, le déficit de gaz, la guerre russo-ukrainienne), en plus de l’absence de supervision stricte du marché par l’Etat. Ces des mesures qui ne peuvent pas vraiment contraindre le marché international et je suis convaincu qu’elles seront plus profitables aux producteurs plutôt qu’aux demandeurs qui sont pourtant les visés. Je doute encore de la capacité et du courage politique de l’Etat de mener une supervision stricte du marché ».
« Sur le plan structurel, l’industrialisation et l’Agriculture à la place du TER, BRT, Stade Abdoulaye Wade à la place auraient pu nous éviter cette situation «
Le Professeur Mounirou Ndiaye pense le président de la République a raté sa politique économique structurelle en ignorant les priorités au profit de choix très discutables. « Ces dix dernières années, le gouvernement a fait beaucoup de choix qui n’étaient pas gouvernés par un véritable arbitrage économique. Ce qui fait que les Sénégalais ont contesté le choix d’un TER de plus de 1000 milliards sur 37 kilomètres, un BRT à Dakar et d’autres projet comme le Stade Abdoulaye Wade, Dakar Arena ou bien toutes les infrastructures qui ont été construites par l’Etat alors que la priorité c’était la production, c’était l’industrialisation, l’agriculture. Donc vous voyez qu’il y a des mesures structurelles que l’Etat devait prendre depuis longtemps et qui aurait permis d’éviter la situation actuelle », affirme M. Ndiaye.
« L’Etat est coincé en termes de finances publiques »
Qui ajoute que « les actions annoncées sont pour gérer la conjonctures. Mais l’Etat est limité pour assoir ses actions basées sur les réduction d’impôts, les subventions, parce que les finances publiques sont en crise. Nous avons un service de la dette qui fait presque 1000 milliards FCFA. Rien que les charges financières de la dette dépasse 350 milliards FCFA. C’est-à-dire il faut payer 1 milliard par jour, rien que pour payer les intérêts de la dette. Il y a la dette publique qui a atteint presque 70% du PIB. Il y a le déficit public qui n’a pas encore été ramené à 3% pour respecter les critères de convergence de l’UEMOA. Donc je ne pense pas que l’Etat ait une marge de manœuvre suffisante en terme de dépenses publiques. Il y a récemment eu une augmentation de 101 milliards sur les salaires des enseignants. Vous voyez donc que l’Etat est un peu coincé sur les finances publiques pour faire des subventions ».
Mouhamed Ba, pense que l’efficacité des mesures annoncées lundi dépend de la rigueur que le gouvernement va mettre dans l’exécution des tâches. « Tout dépend du temps de la mise en vigueur, du suivi et de l’application de ces mesures. On peut s’attendre à ce que les mesures d’urgence puissent donner des effets dans un ou deux trimestres suivant la diligence faite par l’autorité et la durée de déstockage des produits déjà en stock. C’est toute une procédure de réglementation et un cycle de marché », dit-il.
Après la mise en place de son nouveau gouvernement, le président de la République ne veut pas visiblement perdre de temps. Une semaine après la formation de celui-ci, le mode fast track ne doit pas être relayé au second plan. Il faut bien se projeter rapidement pour influer sur la cherté de la vie. Il faut donc des concertations. Les mesures d’allégement resteront, selon le président de la République, Macky Sall, qui a lancé ce lundi la réunion présidentielle sur les concertations concernant la cherté de la vie, parmi les priorités du nouveau gouvernement mis en place récemment.
Il n’y a donc plus de temps à perdre. Malgré les mesures déjà envisagés pour alléger la souffrance des sénégalais, l’inflation persiste et les difficultés des Sénégalais en même temps. « Nous sommes dans un contexte économique sensible où nous devons prendre nos responsabilités et faire face à cette situation liée à la vie chère. La conjoncture mondiale s’est d’avantage améliorée et il y’a tant de facteurs qui accentuent cette conjoncture. Mais il nous faut les contenir et mieux soutenir le consommateur local », note le chef de l’État en présence de membres du gouvernement notamment, le Premier ministre, le directeur de cabinet du président, le ministre du commerce, le ministre des finances et du budget et de celui de l’agriculture.
Ces concertations lancées aujourd’hui et qui vont se poursuivre pendant trois semaines entre les acteurs et le gouvernement du Sénégal, sont aussi, selon le président Macky Sall, une bonne tribune pour débattre des sujets cruciaux qui touchent l’économie. Une invite du président Macky Sall sur un comportement alimentaire en privilégiant les produits locaux : « Produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons ne doit pas seulement être un slogan, mais une culture dont nous nous approprions avec un changement dans nos habitudes alimentaires », dira le président Macky Sall devant les associations de consommateurs et producteurs présents à cette cérémonie de lancement initiée par le ministère du commerce sur instruction du président.
En attendant la remise du drapeau national des Lions pour leur participation à la coupe du Monde, Macky Sall envoie déjà un message fort à Aliou Cissé et ses hommes pour leur participation à ce rendez-vous. Le Chef de l’Etat a également fait une belle déclaration d’amour au trophée de la coupe du monde
«Le sport est un facteur de paix, d’éducation et de fraternité humaine. En même temps qu’il forme le corps, il doit former l’esprit et combattre les antivaleurs que sont la violence, le racisme et la discrimination. C’est le sens de la cérémonie qui nous réunit aujourd’hui ici. Et c’est aussi le sens de la coupe du monde de football qui rassemblera en novembre et décembre prochain les 32 meilleures équipes de la planète», a dit le chef de l’Etat.
«Il faut mouiller le maillot jusqu’à l’effort ultime, le fighting spirit. Sur la route de Qatar 2022, l’Etat restera à vos côtés en mettant les moyens nécessaires pour une bonne préparation rigoureuse, conditions de la réussite en haute compétition », a promis le chef de l’Etat.
Voici la plus grande tâche noire du Macky…il enchaîne échec sur échec
La mauvaise graine qui entoure le chef de l’Etat n’est plus un secret de polichinelle. Désormais, tous les sénégalais sont d’avis que Macky Sall est la personne la plus mal entourée. Tous les efforts qu’il fait, passent inaperçus. Les jeunes qui gravitent autour de lui se terrent dès la plus petite attaque contre leur leader. Au moment où les sénégalais se noient, tout le gouvernement est abonné absent. Mais le locataire du Palais traîne un plus gros boulet au pied…
Le gouvernement de Macky Sall est gangréné de ministres catastrophes les plus nuls les uns que les autres. Cette liste est certes exhaustive, mais Serigne Mbaye semble occuper la première place. Voilà un ministre qui enchaîne échec sur échec. Il a échoué à tous les départements ministériels où il est passé. Malgré ses échecs cuisants, l’homme semble toujours bénéficier des bonnes grâces de Macky Sall. Une chose qui n’étonne personne car Macky est, désormais, attiré par les nullards. Ils sont maintenus au sein du gouvernement et pourvus à des postes stratégiques.
Serigne Mbaye Thiam est l’incarnation de ministre à problèmes. Son passage au ministère de l’éducation est une catastrophe. Le prédécesseur de Mamadou Talla à ce poste a échoué sur toute la ligne. Il a été incapable de résoudre les crises scolaires qui ont secoué notre système éducatif. Pire, il tenait tête aux syndicalistes grévistes au lieu de tenter de trouver des pistes de solutions. En matière de recrutement des enseignants, il a eu le plus faible taux. Ce qui s’est soldé par un déficit d’enseignants dans certaines zones du pays.
En tant que ministre de l’éducation nationale, Serigne Mbaye Thiam n’a même pas pu réussir à régler l’éternelle question des abris provisoires. Après tous ces échecs, le chef de l’Etat a sans nul doute pressenti le besoin de nettoyer son homme. C’est ainsi qu’il est jeté à l’eau pour y être assaini. Ce ministre, qui a échoué sur toute la longueur, atterrit au ministère de l’eau et de l’assainissement. Malheureusement, il continue à se noyer dans les eaux de son incompétence. Pour masquer son échec dans la politique de l’eau, il avait accusé le régime de Wade. La situation qui prévaut depuis le début de l’hivernage en est un exemple frappant.
Sous Serigne Mbaye Thiam et Sen’Eau, les sénégalais ont de plus en plus soif. L’eau est devenue une denrée rare. Il ne passe plus un seul jour sans que la société de distribution d’eau n’annonce des perturbations sur son réseau. Des perturbations qui se soldent le plus souvent par des coupures d’eau. Un véritable casse-tête qui a fini par exaspérer les sénégalais. Et maintenant voilà Serigne Mbaye Thiam qui affiche de nouveau son incompétence face aux inondations meurtrières à Dakar et sa banlieue.
Le chef de l’Etat Macky Sall, avait déclaré, en Arabie Saoudite, qu’il avait instruit le ministre de l’intérieur et le Ministre de l’eau à faire la situation d’une façon journalière en donnant des alertes en collaboration avec la Météo. Mais Serigne Mbaye Thiam semble ne pas appliquer les consignes du chef. Face à la situation, seul Antoine Diome est au front. On voit le premier flic, dans le cadre du plan ORSEC, faire le tour des zones inondées. Au moment où le socialiste se perd dans ses priorités.
Alors la question à se poser est de savoir qu’est ce qui laisse Serigne Mbaye Thiam dans le gouvernement ? Ce membre du parti socialiste a démontré son incompétence dans tous les départements ministériels où il est passé. Pourtant, Macky Sall le maintient aux affaires. Une situation qui ne peut plus continuer. Le pays ne doit plus être gouverné par une horde d’incapables. Il est temps pour le président de prendre toutes ses responsabilités et choisir ses hommes selon leurs compétences et leurs capacités de travail. Et non selon leur appartenance politique.
Le Parti socialiste se rebelle. Il a décidé de ne plus être l’agneau du sacrifice de la coalition Benno Bokk Yakkar. « Dans le contexte politique actuel, et les perspectives qui s’imposent au Parti socialiste, concernant son compagnonnage avec BBY, des responsables socialistes membres du Bureau politique, décident de monter au créneau pour sonner la cloche de la rupture afin de mettre le Président Macky Sall devant ses responsabilités », a fait savoir le PS dans un communiqué du Comité d’organisation.
Il est évident que le PS n’accepte plus, « jamais d’être marginalisé dans sa propre coalition, après avoir consenti énormément de sacrifices pour faire triompher BBY à chaque échéance électorale depuis 2012 ». Le document souligne à ce sujet que « la démarche actuelle du PS également doit faire l’objet de changement radical, aucun responsable socialiste ne va plus accepter que l’intérêt général de notre Parti soit hypothéqué par une seule personne ou un clan pendant plus de dix ans.
Par voie de conséquence, la place de la jeune génération au niveau des responsabilités politiques et étatiques doit être une réalité.» Ainsi pour saisir l’opinion publique nationale et internationale sur toutes ces questions cruciales, le parti annonce une conférence de presse sera animée le lundi 05 septembre 2022 à partir de 15h, par Abdoulaye Gallo Diao membre du BP du Ps Secrétaire national adjoint chargé des TIC, membre de la Cellule de communication, Amadou Sow membre du BP, Secrétaire national charge de l’organisation du MNJS, et de Mame Bineta Diagne membre du BP, présidente des Jeunesses féminines socialistes du département de Dakar.
Dans un entretien accordé à ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce lundi, Gaston Mbengue a fait la leçon à Ousmane Sonko, qui selon lui, a de la haine pour Macky Sall. «La seule chose que je peux faire c’est de prier pour lui afin d’avoir un cœur apaisé. Sonko est un parent est un Sénégalais et je prie vraiment pour que tout ce qu’il garde dans son cœur puisse disparaître un jour et qu’il revienne sur terre», a dit le promoteur de lutte.
Selon lui, «il y a des acteurs politiques qui cherchent à semer le chaos dans le pays et c’est très dommage. Depuis toujours les gens faisaient de la politique du temps de Senghor, Mamadou Dia mais cette haine qu’on constate dans l’espace politique actuellement est très inquiétante. On voit même des gens d’un même parti qui ne s’aiment pas. Et c’est regrettable ! Il faut que les gens reviennent à la raison».
Le Sénégal qui gagne. C’est dans l’ère du temps. Car depuis le sacre des lions de la Teranga en terre camerounaise avec à la clé une coupe d’Afrique des Nations de football aptes plusieurs années, les autres sélections suivent les pas des protégés du sélectionneur national Aliou Cissé. A la fenêtre FIBA de Tunis, les partenaires de Gorgui Sy Dieng ont fait carton plein en gagnant les trois matchs.
Hier, le Sénégal s’est imposé aux tirs au but face à la Guinée et s’est qualifié pour le Championnat d’Afrique des Nations, Algérie 2022. Les lions seront au rendez-vous pour la première fois depuis 2011. Avec cette victoire, ils ont aussi réussi à vaincre le signe indien face aux voisins guinéens. Même dans les championnats européens, nos valeureux lions se distinguent dans le travail, récoltant au passage des lauriers tissés par les journalistes dans les plateaux de télévision.
Tout ça pour dire que l’esprit de la gagne s’est définitivement installé dans la tête de nos vaillants sportifs.
De l’autre côté, l’Etat a été avant tout celui qui a tout déclenché avec une politique de mise en place d’infrastructures de dernière génération comme Dakar Arena, le stade Me Abdoulaye Wade et le stadium d’athlétisme à Diamniadio. A ceux-là s’ajoutent les bonnes conditions de performance pour permettre aux lions de voyager ou de recevoir sans connaître des problèmes de prise en charge et de prime.
Reste maintenant aux dirigeants de se coller à la tâche car l’amateurisme doit être ranger aux oubliettes car l’importance de la victoire participe considérablement à la bonne image de notre pays.
Au football, les protégés de Aliou Cissé occupent la première place depuis plusieurs années du fait des bonnes performances des lions. Et pour conforter cette position, tout le monde doit s’accorder à l’esprit » Manko Uti Ndame li » qui signifie allons ensemble chercher la victoire.
C’est fini ! Le Sénégal est tombé dans l’encolure de la folie politique. Au pays des Pionniers et des illuminés fondateurs d’une Nation civilisée, le pouvoir qui rend fou et la quête du pouvoir rend fou. C’est du bout des doigts que l’on compte les porteurs de bonnes nouvelles. Tout le reste de la classe politique sénégalaise est un arsenal de has-been dont le regard du rétroviseur illustrerait des amas de forfaitures, de délits et d’infractions. Ceux qui sont au pouvoir comme ceux qui sont dans l’opposition ont tous à leurs actifs des ignominies. Mais la démagogie, la serviabilité et la perfidie, les couvent et les couvrent. Ceux qui se sont engagés les mains immaculées et l’âme pétrifiée de valeurs sont ceux- là même qui sont combattus parfois avec la complicité encagoulée d’hommes et de femmes de mains. Les alertes des Mystiques qui savent prévoir l’avenir et anticiper le futur ne sont pas écoutées. Ceux qui, marabouts, dit-on, devraient endosser le manteau de sentinelles sont, selon leurs calculs et les largesses de détenteurs de pouvoirs, des acolytes. Jamais le champ politique sénégalais n’a été aussi malpropre et encrassé. Des aspirants au pouvoir législatif injurient. Ceux qui veulent confirmer leurs forces d’hier insultent.
Abdication de l’éthique politique
La République du Sénégal est blessée. Le bien public est embrouillé à l’intérêt de parti faisant une double impunité d’un rapport mis sous les coudes et d’une forfaiture tue. La République au Sénégal n’est plus la somme du labeur des générations qui se sont succédé, ces générations, depuis les pionniers sont encore au cœur des Institutions, intimidant de leurs antiques voix et même insultant publiquement. Le mensonge n’est plus une bassesse. Le reniement n’est plus une abjection. Le nouveau mal sénégalais est la transformation, par les politiciennes et les politiciens, de la République en domaine de jouissance, de délices et d’enrichissement. Les jeunes s’en enragent. Les enfants se montrent dédaigneux. Dommage ! L’argument avancé d’un Président de la République né après les indépendances n’a aucun sens. L’Homme né après les Indépendances a confié les Institutions à des patriarches dont le seul secret est de dissimuler les cheveux blancs et de tenir physiquement, car ayant les moyens de se maintenir. Celui qui est dans le Macky est prêt à tout faire et à tout dire pour y rester. Ceux qui veulent l’effacement du Macky sont également prêts à tout dire et à tout faire. Faut-il les suivre ou les applaudir ? Ce serait apporter à caution à l’abdication de l’éthique politique.
La démocratie sénégalaise ridiculisée
Le Sénégal a toujours été loué pour sa démocratie. Il n’a jamais connu de dictature formelle même si chaque Chef de l’État a durant son magistère versé dans l’autoritarisme. Le Sénégal, grâce à des Forces d’Armées républicaines, loyales, scrupuleuses et bienséantes, n’a jamais connu de coup d’État militaire. Soit ! Mais avec la marche du temps, la boulimie de la classe politique, sa démocratie tant chantée à tue-tête offre une image hideuse : insultes, atteintes à la dignité humaine et à l’intégrité physique, calomnie, attaque incivile et malotrues contre les Institutions de la République et répliques inconvenantes et indélicates de ceux qui les incarnent. Dans les pays de la sous-région qui sont entrés dans la civilisation démocratique dans les années 90 avec les Conférences nationales, les antagonismes sont rythmés d’idées, de propositions et de contre-proposition sur fond de communication politique intelligente et respectueuse. Et le Sénégal qui se glorifiait d’être un grenier de valeurs démocratiques renvoie aux acteurs politiques de la sous-région et à l’intelligentsia l’image d’une comédie qui n’est animée que par des Tartuffes imparfaits.
Macky prophète ailleurs, « démon » au Sénégal
L’adage biblique est clair : « nul n’est prophète chez soi ». Macky Sall vit cette vérité. Le Président de la République jouit d’une impressionnante belle image en Afrique, en Europe et en Asie. Titulaire de Doctorus Honorius Causa, de hauts titres panafricains, Macky Sall est écouté et respecté aussi bien par ses paires africains qu’hexagonal. Ce respect s’explique par les actes diplomatiques majeurs qu’il pose et par un langage révolutionnaire de vérité qui indispose les conservateurs qui tiennent le pouvoir dans certains pays. Il a réussi à installer un Sénégalais, certes contesté, au Perchoir de Parlement de la CEDEAO comme d’autres compatriotes siègent dans d’autres Institutions internationales.
Mais au Sénégal, Macky Sall est diabolisé, attaqué et son nom trainé dans la boue jusqu’à le mètre parfois aux nerfs. Une seule raison l’explique : les femmes et les hommes de son régime, dans leur immense majorité, sont auteurs de forfaiture et de bassesses politiques. Peut-être lui-même.
Le Président de la République a reçu hier le khalife de la famille Niasse de Médina Baye. Cheikh Mahdi Ibrahim Niass est venu rendre compte de ses récentes missions en Arabie Saoudite et au Soudan. Une démarche de paix en droite ligne de la mission du Président Macky SALL à la tête de l’Union africaine.