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Affaire Ismail Jakobs et la sélection du Sénégal : forfait et blessures «diplomatiques», des pratiques bien ancrées dans la Tanière

L’affaire Ismaila Jakobs dans laquelle la Fédération sénégalaise de football a imposé à Galatasaray, la mise à disposition du joueur annoncé blessé puis aligné en Super Lig de Turquie a fait écho dans l’actualité du football à la veille du match que le Sénégal doit livrer demain vendredi 11 octobre contre le Malawi. Contraintes réelles ou simple artifice utilisée par des clubs et les joueurs ?  Il y a de fortes présomptions de blessures ou forfaits « diplomatiques » usitées pour conserver leurs joueurs. Ces pratiques illégales, ne sont pas nouvelles dans la Tanière. Des situations quasi similaires se sont souvent présentées dans le passé. Mais dans chacun de ces cas, les instances du football ont exercé leur autorité  et apporter une réponse appropriée pour faire respecter le règlement en vigueur et les engagements des clubs européens envers leurs joueurs internationaux.

L’histoire a encore bégayé avec l’affaire Ismail Jakobs qui s’est présenté à la veille du grand rassemblement lundi dernier en vue du match Sénégal- Malawi de demain vendredi 11 octobre au stade Abdoulaye Wade et comptant pour les éliminatoires de la CAN 2025. Initialement déclaré forfait pour blessure et aligné par Galatasaray, la Fédération sénégalaise de football a été prompte à réagir en demandant de faire constater sa blessure, conformément aux règlements en vigueur.  C’était la réponse appropriée à ces situations qui n’est pas une nouveauté. Des cas similaires dans la Tanière où les autorités ont été forcées à défendre les intérêts de la sélection.  Même si le règlement oblige sous peine de sanctions, à respecter leur engagement sous peine de sanctions, il fut un moment dans l’histoire où la libération des joueurs était loin d’être de simples formalités. Les clubs employeurs imposaient simplement leur diktat aux sélections nationales. Qui ne se souvient pas des sacrifices consentis par feu Jules François Bocandé. Pour répondre aux convocations de l’équipe nationale du Sénégal, alors sur la voie de la qualification à la CAN au Caire, l’ancien meilleur buteur du championnat de France a dû, provoquer un arbitre pour recevoir un carton Rouge. La sanction lui permettait de se libérer. Qui de Christophe Sagna qui pour disputer la CAN 86 a dû se libérer tout seul pour rejoindre la sélection. Ces cas ne sont pas en rien comparables aux autres cas qui se sont présentés dans une époque beaucoup plus récente où le règlement du football contraint les joueurs sélectionnés et les clubs employeurs à respecter leurs engagements avec l’équipe nationale, sous peine de sanctions. Mais la parade est vite trouvée au niveau des clubs ou des joueurs eux même. C’est le cas lors des éliminatoires de la CAN 2008 où l’entraineur Franco-polonais Henri Kasperczak, en mai et juin 2007, avait dû faire sans Mamadou Niang, qui jouait à l’époque à l’Olympique de Marseille (OM). Buteur attitré de l’olympique de Marseille, l’enfant de Thiemping et son compatriote Souleymane Diawara avaient prétexté une blessure pour ne pas jouer avec le Sénégal et partir se prélasser à Miami aux Etats-Unis alors qu’ils étaient attendus en région parisienne où les Lions avaient débuté leur préparation pour deux matchs éliminatoires contre la Tanzanie et le Mozambique.

Après le brusque départ d’Henri Kasperczak en pleine compétition entre la CAN 2008 et les éliminatoires de 2010, son successeur Lamine Ndiaye avait pris acte de ces forfaits volontaires et se passer de ses deux joueurs marseillais. Même si Mamadou Niang avait tenu à justifier plus tard son absence par les problèmes internes intervenus dans la sélection, depuis la CAN 2008. Pour le retour aux éliminatoires de la Coupe du monde 2014, Joseph Koto faisait également face à des défections de joueurs cadres contre le Niger comme Papiss Demba Cissé et Demba Ba. Le staff technique a cette fois encore été obligé de s’appuyer sur les internationaux de moins de 23 ans qui venaient de se qualifier pour les Jeux olympiques de Londres.

L’intransigeance de la FSF face au cas Diafra Sakho

Le cas typique de « blessure diplomatique » n’a jamais été manifeste avec l’ancien attaquant Diafra Sakho Déclaré forfait pour la CAN 2015, à cause d’une blessure au dos, l’attaquant de West Ham a disputé un match de FA Cup remporté face à Bristol City (1-0).

Et c’est   Diafra Sakho qui se chargera lui-même d’inscrire le but de la victoire. Une prestation qui a soulevé la colère des dirigeants du football sénégalais et des supporteurs des Lions.  Une entorse flagrante aux règles de la FIFA qui stipulent qu’un joueur ne peut disputer de match avec son club, s’il est supposé jouer en sélection au même moment. La FIFA a décidé d’enquêter sur l’attaquant de West Ham Diafra Sakho pour non-respect des règles en rapport avec les sélections nationales. « Je suis très surpris d’apprendre qu’il joue, parce que quand vous ne pouvez pas prendre l’avion pendant six semaines, vous ne pouvez pas jouer au football”, avait déclaré Alain Giresse, alors sélectionneur du Sénégal. L’instance du football mondiale a avait, à terme, infligé une amende au club anglais de West Ham pour avoir fait jouer le sénégalais Diafra Sakho, supposé être forfait pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Le club londonien a été condamné à une amende de 94.450 euros et une réprimande. Plusieurs années plus tard, la Fédération sénégalaise de football adoptera une position ferme pour faire face à un refus « diplomatique » du club anglais de Watford pour confirmer l’indisponibilité d’Ismaila Sarr et le retenir contre son gré pour ce les phases de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 décalée au mois de janvier- Février 2022 au Cameroun. La réplique de la Fédération Sénégalaise de Football n’a pas tardé en mettant à nu les arguments fallacieux du club anglais avant de réitérer la convocation de son ailier Ismaila Sarr, blessé. « Par courrier en date du 31 décembre 2021, le club anglais de Watford a notifié sur la base d’arguments aussi spécieux que fallacieux sa décision de bloquer le joueur Ismaila Sarr qui a exprimé sa volonté de rejoindre la sélection sénégalaise en vue de la prochaine CAN Cameroun 2021. La FSF a répondu immédiatement à ladite correspondance pour confirmer le maintien de la convocation du joueur et l’obligation du club de libérer le joueur au plus tard le 3 janvier 2022, conformément à la circulaire dérogatoire de la FIFA », écrit-elle. Après des soins effectués à Barcelone, l’attaquant de Watford avait Finalement rejoint le camp de base au Cameroun et prendre un part important dans le sacre final des Lions.

sudquotidien

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4-2-3-1: Pape Thiaw doit éviter les mêmes erreurs qu’Aliou Cissé !

Je l’ai dit et je le réaffirme, si on me donne cette équipe du Sénégal je remporte le mondial 2026, les Can 2025, 2027,2029 et 2031.

Juste pour dire que le Sénégal n’a pas et n’aura pas un problème de joueurs pour les 10 prochaines années. Notre seul souci sous Aliou Cissé, c’était le favoritisme et le copinage qui font que les meilleurs n’étaient pas sur le terrain ou n’occupaient pas leur poste de prédilection.

Pour être simple, je dirai que Pape Thiaw ne doit pas commettre les mêmes erreurs qu’Aliou Cissé qui nous a forcé en vain son 3-5-2 ou 3-4-3. Pape Thiaw n’a pas à créer un nouveau système de jeu.

Le Sénégal a remporté la CAN 2022 et a battu le Brésil avec le 4-3-3. Qu’il nous remette donc ce système.

S’il tente le 4-2-3-1, il en assumera pleinement les conséquences. D’aucun lui conseille de jouer avec ce système qui nous a valu notre élimination contre l’Angleterre (0-3).

En 1/8e de finale du mondial 2022, Aliou Cissé avait tenté le 4-2-3-1 en positionnant Illimane Ndiaye derrière Boulaye Dia. On a vu, ce que ça a donné.

De grâce Pape Thiaw laisse nous avec notre 4-3-3. Une sentinelle, deux relayeurs, deux ailiers et un attaquant de pointe.

Au milieu de terrain, c’est soit Nampalys Mendy au poste de sentinelle, Pape Gueye et Habib Diarra en relayeur, soit Pape Gueye en sentinelle, Habib Diarra et Lamine Camara en relayeur.

Sur les ailes, Pape Thiaw dispose de 04 options. A gauche, c’est soit le vétéran Sadio Mané ou Nicolas Jakson, à droite soit Ismaila Sarr, soit Illimane Ndiaye.

En pointe, Boulaye Dia part avec une longueur d’avance sur Habib Diallo et Shérif Ndiaye.

Seneposte

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