On l’a vu avec Lamine Yamal (17 ans) lors de l’Euro 2024. Le poste d’excentré est très exigeant en ce sens qu’il demande plusieurs choses à la fois: de la technique, de la vitesse, de la puissance et de l’explosivité. C’est la raison pour laquelle il est quasi rare de voir un joueur ayant dépassé la barre des 35 ans jouer à ce poste.
Après la venue d’Assane Diao (Côme/ 19 ans), Pape Thiaw devrait s’atteler à celle de Robinho Vaz (OM/ 18 ans), Mamadou Diakhon (Reims/ 18 ans) et Ibrahima Mbaye (PSG/ 17 ans).
Auteur de son 1er but en professionnel à seulement 17 ans et 64 jours, soit le 3e plus jeune buteur de l’histoire du PSG derrière Warren Zaïre-Emery (16 ans et 330 jours) et Bartholomew Ogbeche (17 ans et 55 jours), l’ailier international Sénégalais a reçu les éloges de son entraîneur.
Luis Enrique dithyrambique envers l’international Sénégalais Ibrahima Mbaye ( 17 ans): « Sans aucun doute. Ça fait un an qu’il s’entraîne avec nous. Il y a eu une progression évidente. Je vois un jeune homme mûr même s’il est encore jeune. Ce qu’il est capable de faire en attaque, on le savait déjà. Mais son attitude défensive me semble excellente. Il faut avancer petit à petit. C’est le joueur qui te montre la rapidité avec lequel tu vas aller avec lui ».
Le vétéran Sadio Mané (45 ans) est à coup sûr en fin de carrière. Il revient de toute évidence qu’il n’a plus les capacités pour évoluer sur le flanc gauche de l’attaque du Sénégal.
Nul n’étant éternel dans la vie, la bataille de sa succession sur le flanc gauche est d’ores et déjà lancée.
Qui pour succéder à Sadio Mané sur le flanc gauche de l’attaque du Sénégal ?
S’il a intégré l’équipe nationale en 2012, c’est véritablement à partir de 2015 que Sadio Mané a commencé à devenir le patron du couloir gauche soit 10 ans de règne sans partage.
A l’aube de la retraite internationale du vétéran d’Al Nassr, ils sont une dizaine de jeunes ailiers gauches Sénégalais à se disputer cette place.
Parmi eux, Mamadou Diakhon qui s’est illustré de la meilleure des manières face à l’OM avec un but et une passe décisive (3-1). Titulaire en Ligue 1 à seulement 18 ans, l’ailier gauche du stade de reims devra avoir à côté de lui Robinho Vaz de l’OM (18 ans), Ibrahima Mbaye du PSG (17 ans), Tidiam Gomis de Leipzig (18 ans), Clayton Diandy de l’Aris Salonique (18 ans), Ousseynou Niang de l’Union Siant Galloise (23 ans) et Issa Soumaré du Havre (24 ans).
Après il y a les joueurs de Ligue 2 comme Papa Diallo (Metz/ 20 ans), Pathé Mboup (Pau/ 21 ans) Samba Diallo ou Ibrahima Dramé, qui peuvent concourir à ce poste s’ils parviennent à trouver des clubs de 1ere division en Ligue 1.
Le départ à la retraite internationale de Sadio Mané ne posera aucun problème puisque tous ces jeunes peuvent valablement le remplacer car étant plus frais et plus puissant que le numéro 10 d’Al Nassr qui est rattrapé par le poids de l’âge.
Le Sénégal se relance dans la course au Mondial ! Après un match accroché face au Soudan (0-0), les coéquipiers de Koulibaly ont réagi avec autorité en s’imposant 2-0 contre le Togo, ce mardi, au Stade Abdoulaye-Wade pour le compte de la 6e journée. Une victoire précieuse qui leur permet de recoller au peloton de tête.
Quatre jours après un nul frustrant contre le Soudan (0-0), le sélectionneur sénégalais Pape Thiaw a opté pour un schéma offensif en 4-3-3 pour affronter le Togo au Stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio. Dès le coup d’envoi, les Lions de la Teranga ont affiché une volonté manifeste d’imposer leur rythme, avec notamment Sadio Mané et Assane Diao très actifs en attaque. Cependant, malgré cette domination territoriale, les premières occasions franches sont à mettre au crédit des Éperviers togolais. À la 17ᵉ minute, une perte de balle de Lamine Camara a offert au Togo une opportunité en or. Heureusement pour les Lions, Édouard Mendy a réalisé une parade exceptionnelle pour maintenir le score vierge.
Le Togo a continué à pousser, obtenant un second tir cadré qui a failli prendre Mendy à contre-pied. Néanmoins, le portier sénégalais, vigilant, a réussi à capter le ballon au sol. Malgré ces alertes, le Sénégal a su concrétiser sa première véritable occasion. À la 34ᵉ minute, suite à un pressing haut, Pape Matar Sarr a récupéré le ballon dans le camp adverse. Il a ensuite servi Habib Diallo qui a fixé la défense togolaise avant de servir à nouveau le milieu de Tottenham. Positionné sur la gauche, ce dernier a décoché une frappe précise du pied gauche qui est venue se loger dans le petit filet droit du gardien togolais, ouvrant ainsi le score pour le Sénégal. Les Éperviers n’ont pas baissé les bras pour autant, multipliant les assauts en quête de l’égalisation avant la pause. Toutefois, Édouard Mendy, impérial, a su préserver l’avantage des siens jusqu’au coup de sifflet de la mi-temps.
Au retour des vestiaires, les Togolais maintiennent leur pressing haut, s’installant dans le camp sénégalais. Toutefois, la première véritable occasion de cette seconde période revient aux Lions. Bien servi par Pape Matar Sarr, Habib Diallo se retrouve en position idéale, mais son tir manque le cadre et prive le Sénégal d’un deuxième but à la 49e minute. Le match reste ouvert, avec un mano a mano au milieu de terrain, où les Sénégalais semblent parfois étouffés. Pape Thiaw décide alors d’apporter du sang frais et effectue son premier changement en lançant Antoine Mendy à la place d’Ilay Camara. Le latéral droit de Nice retrouve son couloir, tandis que Krépin Diatta bascule sur le flanc gauche.
La delivrance est finalement survenue à la 67e minute sur un coup franc parfaitement exécuté par Lamine Camara. Son centre bien ajusté provoque une sortie hasardeuse du gardien togolais, qui manque son intervention. Dans le cafouillage qui s’ensuit, Kevin Boma dévie malencontreusement le ballon dans ses propres filets. Soulagé par ce but, Pape Thiaw procède à des ajustements tactiques, il fait entrer Ismaïla Sarr et repositionne Sadio Mané en pointe, tandis qu’Assane Diao et le nouvel entrant prennent place sur les ailes pour dynamiser l’attaque sénégalaise.
Les éperviers du Togo et les Mourabitounes se sont quittés sur un score nul ce samedi au stade de Kégué dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Le Togo et la Mauritanie restent distancés au classement dans le groupe B après leur match nul (2-2). Les deux équipes n’ont toujours pas encore enregistré la moindre victoire dans ces éliminatoires. À Lomé, c’est l’équipe hôte qui a pourtant démarré sous les meilleures auspices en ouvrant le score dès la 4e minute de jeu.
L’équipe gardera cet avantage jusqu’à la pause. Le moment pour les hommes d’Aritz Lopez de pousser et de revenir au score grâce à Aboubakary Koita (52e). Euphorique durant cette deuxième mi-temps, les Mourabitounes vont même réussir à passer devant par l’intermédiaire d’Abdallahi Mahmoud.
Mais Steeve Denkey va arracher le match nul pour le Togo à vingt minute de la fin du match (2-2). Après 5 journées, le Togo compte ainsi 4 points alors que la Mauritanie se retrouve avec 2 petits points.
Edouard Mendy, le gardien sénégalais d’Al-Ahli qui a quitté prématurément ses coéquipiers lors de la rencontre contre Al-Khaleej ce vendredi, comptant pour la 24e journée de la Saudi Pro League.
C’est une mauvaise nouvelle pour Al-Ahli et pour aussi pour l’équipe nationale du Sénégal, qui reçoit une mauvaise nouvelle pour Edouard Mendy, qui est sorti sur blessure face à Al-Khaleej. Sur une action anodine, Edouard Mendy s’est blessé avec Al-Ahli et a été remplacé peu avant la pause. Une sortie qui a couté cher à son équipe, qui a encaissé deux buts 3 minutes par son remplaçant Abdulrahman Al Sandi.
Pour le moment, on ne connait pas la nature de la blessure du portier sénégalais, mais elle pourrait être musculaire. L’ancien portier du Stade de Reims, du Stade Rennais et de Chelsea se plaignait des adducteurs droits. Affaire à suivre.
« Pourquoi je n’ai pas Twitter? Parce que je sais que les Marseillais, sur Twitter, ils sont chauds, poursuit le milieu de terrain de Villarreal. Avant de signer à Marseille, je me suis dit : « je ne vais pas aller sur Twitter. » Avec Twitter, après un match, tu vas regarder. »
« Combien de fois j’ai vu dans le vestiaire des joueurs de l’OM… Ils sont là, le match est fini, téléphone, Twitter, ils tapent leur nom et ils regardent ce qu’il se dit sur eux. Ça, c’est se tirer une balle dans le pied. Surtout dans un club comme l’OM. Moi je n’étais pas focalisé sur ce qui se disait sur moi. »
Sadio Mané, devenu l’un des meilleurs joueurs du monde grâce à ses années exceptionnelles à Liverpool, a vu son parcours commencer en France, au FC Metz. Arrivé en Europe à moins de 20 ans, le Sénégalais a dû faire face à un choc culturel dès son premier jour dans l’Hexagone.
Aujourd’hui en pré-retraite à Al-Nassr, où il joue aux côtés de Cristiano Ronaldo, Mané peut être fier du chemin qu’il a parcouru. Originaire d’un village sénégalais, l’attaquant polyvalent doit son éclosion à un recruteur du FC Metz, qui, lors d’un tournoi à Dakar, repéra son talent exceptionnel. Ce fut un coup de foudre immédiat.
À 18 ans, Mané a fait le grand saut vers la France, mais son arrivée a été loin d’être facile. Il se souvient de son premier jour au pays : « Je me rappelle, le premier jour où je suis arrivé à Metz pour signer, on m’a dit de rester à la maison. Je devais m’entraîner, mais le coach m’a demandé de ne pas sortir. Je n’avais même pas de crédit sur mon téléphone pour appeler ma mère et lui dire que j’étais parti pour la France. »
Le lendemain, il réussit enfin à la joindre : « Elle ne pouvait pas y croire, elle me disait : « Comment ça ? Tu es censé être à Dakar avec ton oncle ! » et je lui ai répondu : « Non, maintenant je suis en Europe. » C’était incroyable pour elle. Elle m’appelait tous les jours pour vérifier si c’était vrai. Un jour, je lui ai dit de regarder la télé pour me voir jouer, et là elle a compris que mon rêve était devenu réalité. »
Mais l’adaptation à son nouveau pays ne s’est pas arrêtée là. L’attaquant a dû aussi faire face au climat rigoureux de l’Europe, et il en a pris conscience dès son premier entraînement. « Ce jour-là, il faisait beau, et pour moi cela signifiait chaleur. Je me suis habillé en manches courtes et suis arrivé un peu en retard. En sortant, tout le monde a commencé à rigoler. Je me suis dit : « Pourquoi rient-ils ? » Puis j’ai compris… Il faisait tellement froid ! Le soleil m’a trompé. Pour moi, c’était comme au Sénégal ! »
Le froid a été un véritable choc pour Mané, et il n’a pas tenu cinq minutes sur le terrain avant de rentrer se réchauffer les mains dans l’eau chaude des vestiaires. « Ce jour-là était un véritable défi, mais je ne l’oublierai jamais. »
Une fois habitué au climat européen, Mané a pu pleinement lancer sa carrière. Après une expérience mitigée à Metz, il a poursuivi son chemin à Salzbourg, Southampton, Liverpool et enfin au Bayern Munich, où il a ajouté de nombreux trophées à son palmarès, dont une Ligue des Champions avec les Reds. Un accomplissement majeur pour ce jeune homme originaire de Bambali.
Sadio Mané a dû faire face à de nombreux obstacles lors de son arrivée en France, un monde complètement différent de tout ce qu’il connaissait. Mais sa persévérance et son travail acharné ont payé, faisant de lui le joueur extraordinaire qu’il est aujourd’hui. Une carrière exemplaire, atypique mais terriblement méritée, qui force l’admiration.