Affaire Ndiaga Diouf : «j’étais porteur d’un calibre 9 mm. Je n’ai pas eu à détenir cette arme du crime dont on me parle» (Barthélémy Dias)

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L’affaire opposant le maire de Dakar à la famille du défunt lutteur Ndiaga Diouf a été évoquée à nouveau, ce mercredi, par la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar. Ce dossier qui avait déjà été vidé en 2017 a fait l’objet d’un appel. A la barre, Dias-fils a expliqué, que le premier verdict prononcé par le juge en première instance est injuste envers sa personne et son honneur.

«Même si cette affaire a été vidée et que j’ai purgé cette peine, je souhaite que le dossier soit vidé et que je sois blanchi. À l’époque des faits, on luttait contre un troisième mandat et j’ai été attaqué par des hommes bien identifiés venus avec des véhicules qui appartiennent au pouvoir d’alors. C’est une bagarre qui a duré pendant une heure de temps. Et la pièce maîtresse à savoir cette vidéo produite dans cette affaire ne reflète pas la réalité. L’enquête n’a pas été bien menée», se défend le prévenu.

«Je suis le seul à la barre, avec le père du défunt. Où sont ces nervis ? On m’accuse de coups mortels alors qu’il n’a jamais été brandi une arme et on veut me faire porter ce crime. J’étais porteur d’un calibre 9 mm et le permis correspondait à cette arme. Je n’ai pas eu à détenir cette arme du crime dont on me parle et c’est aux accusateurs d’apporter la preuve. Je conteste l’enquête parce qu’elle a été menée par le ministre de l’Intérieur d’alors, Ousmane Ngom et elle a été aussi menée à charge», soutient-il.

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