Saint-Louis: il tente de coucher avec sa voisine qui s’agrippe à ses parties intimes

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Elargi de prison il y a juste 2 mois pour détention et usage de chanvre indien, M. Diaw retourne déjà en prison. Mouillé dans une affaire de mœurs, le mis en cause a cherché à satisfaire sa libido sur sa voisine K. Cissé, divorcée et mère de trois enfants. Les faits ont lieu au village de Guidakhar où le prévenu a voulu forcer la plaignante à entretenir des relations sexuelles avec lui. À croire « L’Observateur », pour se défendre, la mère de famille s’est agrippée aux parties intimes de son bourreau qui avait engagé une bagarre. Fou de douleur, M. Diaw s’est enfui en laissant, derrière lui, son téléphone et son pantalon.

Toutefois, munie d’un certificat médical attestant d’une Incapacité temporaire de travail (Itt) de 4 jours, K. Cissé s’est présentée à la Brigade de gendarmerie de Dagana pour y déposer une plainte contre M. Diaw dans l’après-midi du 14 février 2022. D’après les éléments de l’enquête, M. Diaw et K. Cissé se connaissent parfaitement. À un moment donné, le prévenu M. Diaw avait formulé une demande en mariage à sa victime.

Demande que celle-ci a décliné. D’après le récit de la plaignante, son « bourreau » l’a trouvée dans sa chambre à coucher pour lui proposer d’entretenir des relations sexuelles avec lui, moyennant la somme de 5 000 FCfa. Devant son refus catégorique, elle informe que M. Diaw à tenter de coucher avec elle en usant de la force. C’est ainsi qu’une bagarre est engagée dans la chambre pour se poursuivre dans la cour de la maison.

Face aux enquêteurs, M. Diaw a nié les faits qui lui sont reprochés. Il a déclaré connaître K. Cissé et qu’il a mis à la disposition de sa victime une maison en guise de prêt, pendant 2 ans. Pour justifier sa présence sur le lieu des faits, il a affirmé qu’il était venu pour effectuer une visite amicale à K. Cissé. C’est à cette occasion que la dame l’invite à prendre place dans sa chambre à coucher. Toujours selon le prévenu, une dispute a éclaté entre la dame et lui. Et c’est quand il a voulu quitter les lieux que la victime a commencé à le frapper avant de s’agripper à ses parties intimes, l’obligeant à se défendre.

Concernant ses bagages abandonnés sur place, M. Diaw a révélé qu’il ne voulait pas que les gens le trouvent nu dans la cour de la maison, car K. Cissé avait enlevé son pantalon. Reconnu coupable « d’attentat à la pudeur et de coups et blessures volontaires », le prévenu a été condamné à une peine de 2 ans ferme et à payer une amende de 100 000 FCfa.

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