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CEDEAO/MALI : La coalition BBY approuve et soutient les sanctions de la CEDEAO contre Bamako

Sans surprise, le Secrétariat exécutif permanent de la coalition présidentielle vient de se prononcer sur la situation au Mali après les sévères sanctions prises par la CEDEAO. Les camarades du président Macky Sall, ont approuvé lesdites sanctions tout en ignorant les conséquences de celles-ci sur notre économie et sur le peuple frère du Mali. Ci-dessous l’intégralité du communiqué de Bby

LE SECRÉTARIAT PERMANENT DE BBY SUR LA SITUATION AU MALI : 
“Soutenir la junte militaire dans son projet, c’est ouvrir la voie à toutes sortes d’aventures dans notre espace communautaire”

“Le 9 janvier 2022, la Cedeao a décidé des sanctions à l’encontre des autorités maliennes de transition qui, non content de renier leur engagement à organiser les élections à la date qu’elles avaient proposée, envisagent de prolonger la durée de la transition de cinq (5) années supplémentaires.
Ainsi, le chronogramme avancé par la junte militaire pour ce faire, en même temps qu’il viole les dispositions du protocole de la Cedeao dans lequel le Mali est partie depuis sa création, traduit ainsi une volonté manifeste de maintien dans la durée d’un régime militaire, anticonstitutionnel.
Pourtant, la Cedeao, en dépit de la situation créée par la junte militaire et malgré le deuxième coup perpétré le 24 mai 2021, a fait preuve de beaucoup de compréhension, en accompagnant, depuis août 2020, le Mali et sa transition qui devait s’achever en février 2022, dix-huit (18) mois, après le premier coup d’état.
A dire vrai, loin de cibler les populations du pays frère du Mali, ces sanctions, prises en fonction des textes qui régissent l’institution communautaire de la Cedeao, ont pour objectif d’amener les autorités de la Transition à faire des propositions raisonnables.
Et dans pareille situation, soutenir la junte militaire dans son projet, c’est ouvrir la voie à toutes sortes d’aventures dans notre espace communautaire en butte à une insécurité quasi-endémique du fait du terrorisme violent dont la barbarie au quotidien plonge nos populations dans une tragédie sans nom.
C’est également encourager les militaires à perpétrer des coups d’Etat à tout va et installer notre sous-région dans une instabilité chronique la ramenant des décennies en arrière et compromettant ainsi toute tentative de développement de nos pays.

Pour toutes ces raisons, le Secrétariat exécutif permanent de Bennoo Bokk Yaakaar (Sep/Bby) soutient la Cedeao dans sa volonté de ramener le Mali dans l’ordre constitutionnel qui organise la vie sociale de nos pays et appelle les autorités maliennes de la Transition et de la Cedeao à renouer le dialogue afin de trouver une solution consensuelle indolore à la situation dont les conséquences peuvent être préjudiciables aux populations.
Sous ce rapport et pour conclure, Bennoo Bokk Yaakaar exprime au peuple frère du Mali toute sa compassion et sa solidarité pour les effets nocifs que pourraient induire les sanctions de la Cedeao à l’encontre de la junte militaire.

Dakar, le 16 janvier 2022
Le SEP de BBY”.

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Guy Marius Sagna »le président Macky Sall n’a vraiment aucune vergogne »

Avec son tweet-là « au peuple malien ami et frère », il vient de faire ce qu’on appelle au Sénégal tuer le Mali et venir lui présenter ses condoléances. Nos condoléances au peuple malien ! L’objectif essentiel de Macky Sall, de ses pairs valets de l’impérialisme et de la France est de sauver la mainmise française sur le Mali. Ce n’est pas de sauver ou de détruire le terrorisme. S’ils peuvent sauver la présence française au Mali sans libérer le Mali du terrorisme, ils le feront ; s’ils le peuvent en renforçant le terrorisme, ils le feront; et s’ils le peuvent en tuant quelques terroristes sans toucher au sort d’autres terroristes, ils feront cela aussi. S’ils peuvent sauver la mainmise française sur le Mali en détruisant totalement le Mali comme la France et d’autres puissances ont détruit totalement Haïti, ils détruiront totalement le Mali. Sauf qu’aujourd’hui en 2022, nous ne sommes pas à l’époque où la France et ses complices ont saboté la Guinée avec l’opération persil. Nous africains allons faire face ensemble ! De qui se moque l’État impérialiste français qui a utilisé le mercenaire français Bob Denard dans plusieurs coups d’État en Afrique ? Ils pensent que nous malien.ne.s nous sommes amnésiques !? La France a utilisé des mercenaires et même des terroristes pour continuer à piller des pays et des peuples particulièrement en Afrique et au Moyen-Orient. Et cette France veut nous faire la leçon à nous malien.ne.s?! Le Sénégal et les Sénégalais doivent d’ailleurs être prudents avec cette France qui informe qu’à Kédougou il y a des terroristes. NOUS SOMMES TOUS MALIEN.NE.S! Non à l’embargo contre le Mali !Non au néocolonialisme !Non à la 3e candidature illégale ! REFUSONS !RÉSISTONS !LUTTONS !ORGANIZE, DON’T AGONIZE!RÉSISTANCE ! GMS

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MALI/LE PREMIER MINISTRE CHOGUEL MAÏGA: « Ce terrorisme diplomatique, médiatique et psychologique, ne nous fera pas bouger d’un iota »

« Ce terrorisme diplomatique, médiatique et psychologique contre nous ne nous fera pas bouger d’un iota », a déclaré le Premier ministre Choguel Maïga dans un entretien accordé, samedi 15 janvier 2022, à la télévision nationale malienne Ortm. « Notre pays vit une situation difficile de laquelle nous allons sortir. Nous sommes une vieille nation, plus que millénaire, qui a vécu plusieurs épreuves pendant son parcours. Et celle-là n’est qu’une de ces épreuves. Comme toutes les grandes Nations qui ont connu des périodes de déliquescence, de faillite dans leur histoire, mais qui se sont relevées, le peuple malien va se relever avec cette transition et regarder droit vers l’avenir », a déclaré Choguel Maïga lors de l’entretien conduit par le journalise Yaya Konaté.Le Premier ministre malien estime que les sanctions prises par la Cedeao et l’Uemoa sont un abus de pouvoir contre l’Etat malien, « un grand malade devenu la risée des pays de la sous-région et du monde. »Et pour étayer sa thèse, il dira que la Cedeao a violé une convention de l’Onu ratifiée par le Mali en 1987 et qui concerne les pays sans littoral. « Cette convention interdit l’embargo contre un pays sans littoral. La Cedeao n’en a cure. On traite le Mali comme un moins que rien. Quel que soit le dirigeant qui sera à la tête du Mali, il y a des formes d’humiliation qu’on ne peut pas accepter qu’on impose à notre peuple», a déclaré Choguel Maïga.Choguel Maïga en a profité pour faire un petit cours d’histoire sur la création de la Cedeao.« La Cedeao est née au Mali en 1975. C’est à l’initiative du président du Mali et de son homologue du Nigéria que l’idée a germé et a été partagée ensuite à l’ensemble des chefs d’Etat. Ils se sont mis ensemble pour mettre en place une organisation économique qui a évolué pour prendre des dimensions politiques. Le Mali et la Cedeao, c’est comme un père et son fils. Aujourd’hui, le vieux père est malade. Il est dans des difficultés. Ce qu’il attend de son fils, c’est qu’il l’aide, le tienne par la main pour qu’il puisse se lever. Depuis quelques années, il faut reconnaître que la Cedeao fait de son mieux. Et je crois que cette impasse que nous traversons, elle est difficile mais nous allons nous en sortir. Un père et son fils peuvent se disputer, mais jamais se séparer. Nous allons nous retrouver dans les semaines, les mois et peut-être les années à venir ».Pour le chef du gouvernement, la situation au Mali doit être analysée avec discernement, et non pas « à partir de clichés ». « La transition au Mali est différente de toutes les autres transitions. Les conditions de survenue de cette transition, si nous ne les réglons pas, nous allons nous retrouver dans d’autres coups d’État. Ça fait près de trois à quatre coups d’État en moins de trente ans. En Afrique, quand le caniveau est plein d’ordures, on enlève les ordures qu’on dépose au bord du caniveau et avant la prochaine saison de pluie, le caniveau est de nouveau rempli. Nous, nous voulons faire en sorte, qu’à la fin de cette transition, on crée les conditions pour qu’il n’y ait plus d’intervention de l’armée dans la vie nationale ».Lors de l’entretien, le Premier ministre malien est revenu sur les tensions entre son pays et la France. « Dans le Sahel, il y a deux groupes terroristes. Vous avez le JNIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) et l’EIGS (Groupe État islamique au Grand Sahara). Le territoire de prédilection du JNIM, c’est le territoire malien. L’EIGS, c’est dans la zone des trois frontières. Un jour, alors qu’on a un accord de défense, le président français décide, parce qu’on a fait des nominations qui ne lui plaisent pas, d’arrêter les opérations militaires sans nous aviser. A quoi sert l’accord alors », s’interroge Choguel Maïga qui en veut à la France d’avoir décidé unilatéralement de combattre l’EIGS et de laisser au Mali, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.« Nous avons compris le message. Vous laissez ces emprises et vous voulez nous empêcher aussi de chercher des partenaires ? C’est quoi ça ? », a déclaré l’invité de l’Ortm qui a rappelé que le Mali ne cherche qu’à se défendre et avoir son autonomie de décision. « Cette campagne qu’il y a contre nous, ce terrorisme diplomatique, médiatique et psychologique contre nous ne nous fera pas bouger d’un iota », a martelé le Premier ministre du Mali.Avec Ortm

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Mali : Décès de l’ancien président Ibrahima Boubacar Keïta (IBK)

L’ancien président malien, Ibrahima Boubacar Keïta (IBK), est décédé ce dimanche 16 janvier à 9 h, à son domicile, à Bamako (Mali), à l’âge de 76 ans. La nouvelle est donnée par un membre de sa famille.

Porté à la présidence de la République du Mali le 4 septembre 2013, IBK  a été réélu  en 2018. Cependant, il a été renversé par des militaires le 18 août 2020.

Lors de ce coup d’Etat, dans un contexte d’un mouvement populaire, il a été arrêté avec son Premier ministre Boubou Cissé et plusieurs responsables politiques.

On se rappelle, sa disparition avait été déjà annoncée au mois de septembre 2020. Un démenti formel avait été apporté par ses proches. «IBK n’est pas décédé. Il se porte de mieux en mieux et continue ses soins à Abu Dhabi», avait-on informé.

Et cette fois-ci, l’information relative à son rappel à Dieu est confirmée. Le décret divin est tombé.

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Saint-Louis / Mansour Faye raille Mary Teuw Niane : « Je t’amènerai à la retraite forcée. Je t’offrirai une tondeuse pour raser ta tête et un billet pour la Mecque »

On aura tout entendu dans les discours politiques dans cette campagne électorale pour les élections locales du 23 Janvier prochain et tous les moyens sont bons pour s’attaquer à son adversaire. Aucun candidat ne ratant l’occasion de tourner en dérision son concurrent sur le terrain politique. 

Il en a été ainsi à Saint-Louis où le candidat Mansour Faye a raillé son « Grand » Mary Teuw Niane, à l’occasion d’une caravane qu’il déroulait dans la ville tricentenaire. Le candidat de la coalition BBY à la commune de Saint-Louis promet d’amener Mary Teuw Niane à la retraite forcée au soir du 23 Janvier prochain. « Je ne me lancerais jamais dans les invectives. Et je ne prononcerais jamais de propos déplacés envers quelqu’un. Mais il y a un « grand » qui est un peu proche de nous, je lui conseille d’aller à la retraite car il avoisine les 70 ans. Et si on avoisine les 70 ans, l’idéal c’est d’aller à la retraite. Maintenant puisqu’il refuse de se retirer, le 23 Janvier nous allons lui préparer ses bagages. Je lui offrirais un tapis de prière et une tondeuse pour qu’il se coiffe les cheveux et en plus je lui donnerais un billet d’avion pour le pèlerinage à la Mecque », lance Mansour Faye à Mary Teuw Niane un de ses plus grands adversaires pour la conquête de la ville de Saint-Louis…  

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À Yoff, Barth fusille Diouf Sarr et sa gestion

Barthélémy Dias a attendu de parader dans les rues de Yoff pour s’en prendre à Abdoulaye Diouf Sarr et sa gestion. Il n’a pas ménagé le maire sortant de la commune qui est aussi un de ses principaux concurrents dans la course au fauteuil de maire de la ville de Dakar. 

«Je suis meurtri de traverser la commune de Yoff. Parce que partout où je passe dans Yoff, je demande qu’est-ce que le maire de Yoff a fait pour Yoff. Et personne n’est capable de me montrer une seule réalisation du maire de Yoff. J’ai demandé son bilan en matière de santé on me dit zéro. En matière d’éducation on me dit zéro. En sport zéro, jeunesse zéro, environnement zéro, cadre de vie zéro (…)

Je considère que la candidature du maire de Yoff à la mairie de Dakar relève d’une escroquerie politique. C’est scandaleux. Il n’y a même pas un centre de santé construit à Yoff et il est ministre de la Santé. J’ai été surpris aujourd’hui en traversant la commune de Yoff. J’aimerais, respectueusement, que le maire de Yoff nous dise c’est quoi son bilan avant de se permettre de se promener dans Dakar, prétendant avoir l’ambition d’être le maire de Dakar.»

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BIRAHIM SECK : ’’AFFAIBLIR LE MALI, C’EST FAVORISER LE TERRORISME’’

Le coordonnateur général du Forum civil, section sénégalaise de Transparency international, Birahim Seck, a mis en garde samedi contre les risques d’un affaiblissement du Mali, qui selon lui favoriserait le terrorisme. ’’Affaiblir le Mali, c’est favoriser le terrorisme, c’est faire sauter un verrou qui pourrait permettre à ces terroristes d’entrer dans d’autres pays limitrophes’’, a-t-il averti, en marge d’un atelier national sur les réformes fiscales justes et la mobilisation des ressources domestiques au Sénégal. ’’La position du Forum civil a été assez claire, on ne peut plus accepter qu’il y ait des sanctions d’une autre époque. Le Forum civil n’est pas d’accord avec ces formes de sanction, surtout pour des pays qui sont limitrophes’’, a martelé Birahim Seck. Dimanche dernier, les chefs d’Etat de la CEDEAO, réunis à Accra, au Ghana, ont pris la décision de fermer les frontières avec le Mali au sein de l’espace sous-régional. Ils ont aussi annoncé la suspension des échanges commerciaux autres que les produits de première nécessité.  L’organisation sous-régionale a également décidé de couper ses aides financières et de geler les avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).  Ces sanctions font suite à la décision de la junte de continuer à diriger le Mali pendant cinq années supplémentaires. Birahim Seck rappelle que le Mali est un pays stratégique, bien qu’étant confronté à des difficultés, notamment d’ordre sécuritaire. Mais quoiqu’étant ‘’contre les sanctions qui sont prononcées contre la population du Mali’’, le Forum Civil ‘’ne cautionne pas’’ pour autant des coups d’Etat. ‘’Maintenant, il faut dire que le peuple malien est souverain et c’est à lui de décider de son sort pour dire s’il est d’accord ou non avec la junte’’, a indiqué M. Seck. La ’’position de principe’’ du Forum civil est qu’il faut un retour à l’ordre institutionnel’’, a-t-il précisé, appelant à ‘’analyser le contexte’’ du Mali. ’’Il faudrait que les chefs d’Etat fassent attention pour ne pas faire sauter le verrou du Mali qui pourrait permettre à d’autres d’étendre leurs tentacules dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Et la fermeture des frontières aura une conséquence néfaste sur la mobilisation des ressources’’, a-t-il prévenu.

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El hadj Diouf : ‘’Une équipe comme le Sénégal ne doit nullement chercher des excuses…’’

Selon l’ancien international sénégalais, El Hadji Diouf, la programmation des matches en période de chaleur ne doit pas être un justificatif de la médiocre prestation des Lions lors de leurs deux premières sorties à la Can 2021 qui se tient au Cameroun.

‘’Une équipe comme le Sénégal, qui ambitionne d’être championne d’Afrique, ne doit nullement chercher des excuses sur les heures de matches que ce soit à 14 heures ou à 10 heures. Nous devons être sur une même dynamique. Nous devons être prêts pour aller chercher la victoire à n’importe quelle heure’’, lance El Hadji Diouf en marge de la séance d’entraînement de ce samedi.

Mais le double Ballon d’or africain, garde toujours espoir. « Après deux matchs, je suis très positif. Ce qui est important pour nous c’est de prendre la première place afin de rester à Tagidor. Beaucoup d’équipes ont remporté la coupe d’Afrique sans être au top de leur forme au premier tour. La route est encore longue’’, prévient-il.

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