La gratuité du Ter a pris fin, place au paiement. Mais les fraudeurs et autres négligents qui voyageront à bord du Ter sans tickets le paieront cher, s’ils sont identifiés. Dans une note, la Seter indique les sanctions prévues à cet effet. S’il s’agit de la deuxième classe, le fautif paye 7 500 F CFA. Si c’est la première classe, c’est 12 500 d’amende.
Pour ceux qui veulent être en règle, le trajet est divisé en trois sections : Dakar-Thiaroye, Yeumbeul-Bargny et la dernière section jusqu’à Diamniadio. Chacune d’elles est facturée à 500 f pour la deuxième classe et 2 500 f pour la deuxième. Le paiement se fait par espèces, par mobile et bientôt par carte bancaire, selon la Seter.
Renversé le 5 septembre dernier par des militaires, l’ancien président guinéen Alpha Condé a quitté Conakry ce lundi après-midi 17 janvier. Le président de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya, l’a autorisé à aller suivre des soins médicaux à l’étranger « pour des raisons humanitaires ».
De sources concordantes, Alpha Condé a quitté Conakry à 14h, heure locale, à bord d’un vol privé. Direction Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, pour suivre des soins médicaux.
Il est entouré de plusieurs personnes dont au moins un membre du Comité national de rassemblement et de développement (CNRD) et de son médecin personnel, une des rares personnes de confiance à avoir pu le consulter régulièrement depuis le putsch du 5 septembre. À 83 ans, l’ancien de l’État a l’habitude de faire des contrôles de santé régulier. Jusque-là, il faisait son suivi médical en Turquie. Certaines sources le disent « malade ». Son séjour peut d’ailleurs être prolongé selon l’avis des médecins émiratis.
Après le coup d’État, l’ancien président avait d’abord été gardé au secret, avant d’être placé en résidence surveillée dans la banlieue de Conakry. Sa sortie a été autorisée à une condition : qu’il revienne à Conakry dans un mois.
« Nous avons la garantie de la Cédéao », assure une bonne source qui dresse un parallèle avec le cas de l’ancien président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, qui avait aussi pu partir se faire soigner aux Émirats arabes unis l’année dernière, grâce à des négociations menées par l’organisation ouest-africaine.
Depuis le début des discussions, Abou Dhabi faisait partie des destinations de choix, à la fois pour Alpha Condé qui a su maintenir de bonnes relations avec les autorités de ce pays et pour le CNRD qui espère maintenir les accords économiques conclus ces dernières années portant notamment sur les transports aériens et les mines. « Abou Dhabi est une valeur sûre puisque les Émirats ont également intérêt à maintenir de bonnes relations avec Conakry », relève une source diplomatique.
À Conakry, plusieurs organisations de la société civile souhaiteraient ardemment le voir répondre devant la justice. La semaine dernière, le procureur général de la Cour d’appel de Conakry a instruit ses services d’ouvrir des enquêtes sur les actes de violences commis entre 2010 et 2020.
Après son trophée très spécial, le quintuple ballon d’or Cristiano Ronaldo a réagit. La star mancunienne a balancé un fort message qui témoigne de sa longévité.
Ronaldo est distingué ce soir de façon spéciale par la FIFA. Pour son record masculin du plus grand nombre de buts internationaux (plus de 800 buts) CR7 a reçu un trophée spécial au cours de la cérémonie FIFA The Best.
Tout joyeux, Cristiano Ronaldo déclare:
« Je suis toujours passionné. Quand je suis sur le terrain, même à l’entraînement, je m’amuse. Je me sens bien. Je suis motivé. J’aime le football. Je veux continuer. J’espère jouer encore quatre ou cinq ans.
Le Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS) propose à la CEDEAO de suspendre les sanctions prises contre le Mali et invite les deux parties à un « retour au dialogue constructif et réaliste ». Dans une déclaration parvenue lundi à l’APS, le CEDS, une organisation internationale basée à Dakar, a fait plusieurs « recommandations » en vue du règlement de la crise entre les autorités maliennes et celles de la CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Il préconise « la suspension de toutes les sanctions portant sur la fermeture des frontières, pour faciliter les déplacements, dans le cadre des activités de médiation et la reprise des échanges entre les acteurs économiques de la sous-région ». Le Centre d’études diplomatiques et stratégiques, qui se présente comme un « organisme doté du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations unies », prêche « le retour au dialogue constructif et réaliste entre les autorités maliennes et la CEDEAO ». Il souhaite que les deux parties parviennent à « un plan de sortie de crise qui tienne surtout compte des aspirations légitimes du peuple malien ». Le CEDS évoque aussi « la nécessité urgente pour les autorités » intérimaires du Mali de se mettre d’accord « avec toutes les composantes du peuple malien, pour adopter, sur la base d’un consensus national, un chronogramme de la transition ». Il invite aussi l’organisation régionale à « la levée des sanctions économiques et financières, après que le peuple malien et les autorités de la transition se seront mis d’accord sur un chronogramme consensuel ».
« Exclusion de toute escalade militaire » Le CEDS appelle les pays de la région, qui partagent des instances communes de coopération avec le Mali, dont l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et le G5 Sahel, à « trouver une solution pacifique à la situation malienne ». Il prône aussi « l’exclusion de toute escalade militaire dont les conséquences pourraient être désastreuses pour les populations de la région ». « A ce titre, ajoute la déclaration, le CEDS (…) lance un vibrant appel aux chefs d’Etat du Sénégal et de la Mauritanie, pour qu’ils usent de leur leadership en vue d’un dénouement rapide de la situation. » Le Centre d’études diplomatiques et stratégiques dit se tenir « prêt à accompagner toute initiative visant à favoriser la reprise et la conduite d’un dialogue constructif entre les autorités de la transition et les plénipotentiaires de la [CEDEAO] ». Réunis le 9 janvier dernier à Accra, au Ghana, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont imposé aux autorités intérimaires du Mali des sanctions financières et économiques incluant le gel des avoirs de ce pays à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. De même ont-ils ordonné la fermeture des frontières des Etats de la région avec le Mali et le rappel de leurs ambassadeurs en poste dans ce pays. Les dirigeants des pays de la CEDEAO ont pris ces mesures en guise de protestation contre la décision annoncée par les militaires maliens d’assurer une transition de cinq ans avant de remettre le pouvoir à un gouvernement dirigé par les civils. La junte, au pouvoir depuis mai 2021, a dénoncé les sanctions de la CEDEAO, les qualifiant d’ »illégales et illégitimes ».
C’est la Fédération sénégalaise de football (Fsf) qui annonce la nouvelle. Edouard Mendy a été élu meilleur gardien lors de la cérémonie des Fifa The Best qui se tiennent à Zurich.
Les sanctions économiques et diplomatiques récemment imposées par les Etats ouest-africains au Mali ont été prises « à notre corps défendant », a plaidé lundi le président ivoirien Alassane Ouattara, en visite au Gabon.La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont pris, le 9 janvier, une batterie de mesures vigoureuses à l’encontre de Bamako, en réaction aux velléités de la junte de se maintenir au pouvoir encore plusieurs années. »Il est inacceptable qu’un régime militaire reste en place un quinquennat », a déclaré Alassane Ouattara lors d’une conférence de presse à Libreville, où il a rencontré son homologue Ali Bongo Ondimba lors d’une visite officielle. »Nous avons tout fait pour que les autorités militaires du Mali organisent des élections dans des délais convenables, c’est à notre corps défendant que nous avons mis ces sanctions en place », a poursuivi le président ivoirien.Ces mesures sanctionnent notamment le fait que la junte soit revenue sur sa promesse d’organiser le 27 février prochain des élections présidentielle et législatives qui auraient ramené des civils à la tête du pays.La Cédéao a ordonné la fermeture des frontières du Mali avec ses Etats membres, un embargo sur les échanges commerciaux (hors produits de première nécessité) et les transactions financières, la suspension de ses aides financières et le gel des avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Les conséquences économiques pour le Mali et les autres Etats de la région ont commencé à se faire sentir, selon le président ivoirien. »La situation des populations est difficile aussi bien au Mali que dans les grands pays voisins, tels que le Sénégal ou la Côte d’Ivoire », a-t-il assuré en concluant: « notre souhait est que la situation se normalise le plus tôt possible ».Des manifestations massives contre les sanctions ouest-africaines se sont déroulées vendredi à Bamako et à travers le pays, à l’appel de la junte.