La violence prend de l’ampleur au Sénégal, à quelques jours seulement du scrutin du 23 janvier 2022. En effet, après Médina, Grand-Dakar, entre autres localités du pays, à Keur Massar, deux membres d’une même famille, Talla Sall (3 ans) et son grand-père Amadou Sall, ont été brûlés vifs par des individus non encore identifiés. Ils sont tous les deux admis aux urgences de l’Hôpital Principal de Dakar. Les faits se sont déroulés la nuit dernière alors que les victimes étaient dans le salon. Selon la Rfm, qui donne l’information, c’est un règlement de compte politique et c’est une militante de Benno Bokk Yaakaar (BBY), épouse de l’autre victime -Mamadou Sall-, qui serait visée. Sur place, le décor est sinistre : Tous les matériels du salon ont été consumés par les flammes. Les auteurs de l’incendie auraient aspergé un liquide blâmable dans le salon par la fenêtre avant d’y mettre le feu. Mais, la brigade de gendarmerie de Keur Massar a ouvert une enquête pour tenter d’élucider le mobile de cet acte. Réagissant à cet incident, Aminata Assome Diatta, candidate de Benno à Keur Massar, a appelé au calme et à la retenue.
Habib Béye prend la défense d’Aliou Cissé très critiqué par la façon de jouer de l’équipe nationale.Aliou Cissé a reçu un soutien de taille. Habib Bèye l’a défendu sur le plateau de Canal+, avant de s’en prendre à ses détracteurs. «Je suis désolé, on ne juge pas le bilan d’Aliou Cissé. Ce n’est pas fini. On analyse ce qu’il fait. Mais juger, on juge un bilan ; et un bilan vous le rendez à la fin», lance le consultant de Canal+.«Il faut être très lucide et ne pas oublier que cette génération de 2002 dont on parle n’a rien gagné ! On n’a rien gagné ! C’est la vérité. C’est extraordinaire ce qu’on a fait. On a été un tout petit pays qualifié pour la première fois en Coupe du monde et on est allé jusqu’en quart de finale. On a été à la finale de la Coupe d’Afrique. On perd aux pénaltys, ça arrive à bon nombre d’équipes. Mais il faut juger aussi le fait que cette équipe, cette génération n’a rien gagné », a martelé le coach de Red Stars.« Donc tous ces gens qui tapent sur Aliou Cissé pour dire : ‘’ouais nous, on ferait mieux’’, il faut être en place pour mieux faire», crache Habib Bèye connu pour son franc-parler. Il rembobine : «c’est difficile d’être sélectionneur d’une équipe. C’est aussi difficile de mener un groupe de joueurs avec des égos différents, des qualités différentes, à un objectif. Jugeons Aliou Cissé, le jour où il va rendre son bilan, en ce moment-là, il sera peut-être dans une situation, où Salif Diao où El Hadji Diouf où Habib Bèye où tous les gens qui ont composé cette génération pourront donner leurs avis avec de la légitimité».
Les Fennecs tombent de haut ! Championne en titre, l’Algérie quitte l’édition 2022 de la CAN sur une défaite cinglante contre la sélection ivoirienne. Les hommes de Belmadi finissent la compétition avec un seul point. Les Éléphants affronteront l’Égypte de Mo Salah en 8es.
i-temps à Douala. Les tenants du titre algériens sont menés 2-0 par la Côte d’Ivoire, qui a largement dominé cette première période. L’Algérie est au bord de l’élimination.
Le juge du 8e cabinet a placé, sous contrôle judiciaire les 35 personnes arrêtées lors du démantèlement des centres de redressement de Serigne Modou Kara. Selon le quotidien Vox Populi, qui a vendu la mèche dans sa livraison du jour, les mises en cause dans cette affaire ont bénéficié d’une liberté provisoire. Arrêtés, le 29 novembre 2020 par la Section de Recherches de la Gendarmerie de Colobane, ces agents de « Kara sécurité » étaient poursuivis pour les présumés délits de maltraitance, de séquestration, de trafic de drogue entre autres. Ces opérations de la gendarmerie avaient conduit à la libération de beaucoup de pensionnaires des centres mis en place par le chef religieux à Guédiawaye, Ouakam, Zone B et Malika.
En sa qualité de Chef suprême de l’armée malienne, le colonel Assimi Goïta, président de la transition, s’est adressé au peuple malien, mercredi soir, à la veille de ce 20 janvier, jour marquant la création de l’armée nationale. Dans un discours saluant les victoires actuelles de son armée, le Colonel Assimi Goïta a adressé un message aux Chefs d’Etat de la Cedeao qui ont placé le Mali sous embargo.« Le terrorisme est un phénomène transnational », a rappelé Assimi Goïta, dans son discours. Un phénomène qui endeuille, selon lui, tous les peuples de la sous-région et du monde. C’est pourquoi, dit-il à l’intention des Chefs d’Etat de la Cedeao : « l’heure n’est plus à la division de nos États, mais plutôt à l’union sacrée contre ce fléau ». Dans le respect de la souveraineté de chacun, les Etats de la sous-région doivent développer, selon Assimi Goïta, des cadres de solidarité pour satisfaire les besoins des populations en matière de défense et du développement socioéconomique.Un 20 janvier… d’espoir !A l’occasion de la commémoration de ce 61ème anniversaire de la création de l’armée nationale, l’espoir renaît sur le plan de la sécurisation du territoire national. Le colonel Assimi Goïta ne sait pas fait prier pour le dire. « C’est avec une grande satisfaction que nous constatons les impacts positifs des dispositions opérationnelles prises pour l’amélioration de la situation sécuritaire de notre pays », a-t-il déclaré au cours de son intervention. Et d’ajouter : « Une tendance que nous devons absolument maintenir pour redonner de l’espoir à nos populations qui ont toujours vaillamment résisté aux actions des forces du mal ».Sans la nommer, le colonel Assimi Goïta a cité la coopération avec la Russie, acteur majeur des résultats positifs sur le terrain. « Cette fête du 20 janvier nous offre l’occasion de saluer à juste titre, le dynamisme de notre politique de coopération militaire », a affirmé le Chef suprême de l’armée malienne. Une coopération qui a contribué, selon Assimi Goïta, à l’amélioration des capacités opérationnelles des Forces armées maliennes et d’obtenir plusieurs bourses de formation au profit des militaires maliens.
Des amoureux ont fait face, hier, au juge du tribunal d’Instance de Dakar. Il s’agit, selon Rewmi Quotidien qui donne l’information dans sa livraison du jour, de D. C. et de sa copine M. B. S.
Les deux tourtereaux, qui se sont connus en Casamance, entretenaient une relation amoureuse depuis 2018 (le garçon était âgé de 17 ans et la fille de 14 ans à l’époque).
Au bout de quelques mois, M. B. S., qui vivait chez sa tante, tombe enceinte des œuvres de son petit ami.
Pour protéger le père de son enfant, l’adolescente fait croire à ses parents qu’elle a été violée par un inconnu au retour d’une soirée dansante.
Une version que ses parents ont gobée, avant de lui demander de rentrer à Dakar.
Arrivée à terme, M. B. S. accouche d’un garçon et continue de voir l’élu de son cœur qui avait, lui aussi, quitté la Casamance pour venir continuer ses études à Dakar.
Courant juillet 2021, la mère célibataire appelle son amant pour lui annoncer sa deuxième grossesse.
« Quand je lui ai fait part de ma décision de le dire à mes parents, elle m’en a dissuadé, arguant qu’elle veut avorter. À quelques jours de la Tabaski 2021, je lui ai envoyé 20 000 francs pour notre enfant. Par la suite, elle m’a contacté pour me dire qu’une sage-femme était disposée à interrompre la grossesse et m’a réclamé 30 000 francs. Après lui avoir remis ledit montant, elle m’a rappelé pour me dire qu’elle a avorté. Mais, l’un des bébés a survécu, car elle était enceinte de jumeaux », a raconté D. C.
Poursuivant, l’élève en classe de Terminale confesse qu’il volait les bijoux de sa mère pour entretenir sa copine.
« Notre dernière rencontre remonte au mois d’avril 2021. Elle venait chez moi de son propre chef », dit-il.
Interpellée par le juge, M. B. S. revendique son amour sincère pour le prévenu.
« Je suis enceinte de 7 mois. Après avoir accouché de mon premier enfant, on se voyait dans l’appartement de mon frère qui se trouve non loin de mon école », a fait savoir la mineure de 17 ans.
M. S. a expliqué que sa fille avait l’habitude de fuguer. Raison pour laquelle il l’avait confiée à sa tante en 2018.
« Je l’ai même frappée. Quand on a appris sa grossesse, elle nous a fait croire qu’elle a été violée. On a pris l’enfant en charge après son accouchement. Quelque temps après, le frère du prévenu est venu nous dire que son frangin a accepté la paternité du petit que je prends toujours en charge », a-t-il renseigné.
Il ajoute que sa fille lui réclamait des serviettes hygiéniques pour masquer sa deuxième grossesse.
Pour la répression du prévenu, le parquet s’est rapporté à la sagesse du tribunal.
La défense a sollicité une application bienveillante de la loi.
À sa suite, le juge a condamné le prévenu à trois mois de prison assortis du sursis pour détournement de mineure.