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Bilan mercato : Mané, koulibaly, Gana Guèye, Abdou Diallo…, ils ont franchi un cap

Ce mercato estival a vu de nombreux joueurs Sénégalais changer de club. Certains parmi ceux-ci ont franchi un nouveau palier dans leur carrière.

Sadio Mané (Bayern Munich/Sénégal)

Grand, Sadio Mané l’était déjà à Liverpool. L’attaquant s’est en effet affirmé comme l’un des meilleurs joueurs au monde sous les couleurs des Reds. Après de nombreux trophées glanés avec le club du Merseyside (Ligue des champions, Premier League, FA Cup…), l’ancien joueur de Southampton a décidé de relever un nouveau défi cet été. Il a rejoint le géant allemand, le Bayern Munich, pour trois saisons. Montant du transfert : 30 millions d’euros. Le joueur de 30 ans franchit ainsi un nouveau cap dans sa riche et grande carrière.

Kalidou Koulibaly (Chelsea/Sénégal)

Après 8 saisons passées à Naples, Kalidou Koulibaly a (enfin) changé d’air. Le capitaine charismatique des Lions de la Teranga du Sénégal a signé à Chelsea cet été pour les quatre prochaines saisons. Considéré comme l’un des meilleurs défenseurs au monde, l’ancien de Genk satisfait ainsi une longue demande de ses fans qui souhaitaient le voir dans un club plus coté. A 31 ans, il franchit un nouveau palier dans sa carrière.

Diallo et Gueye quittent Paris

C’est le principal mouvement africain de ces 48 dernières heures mais pas le seul. Le Paris Saint-Germain (PSG) a par exemple poussé vers la sortie ses deux champions d’Afrique sénégalais, le milieu Idrissa Gana Gueye et le défenseur Abdou Diallo. Le premier est retourné à Everton (Angleterre) pour deux saisons tandis que le deuxième a été prêté un an (avec option d’achat) au RB Leipzig (Allemagne).

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Nouveau Président du Conseil constitutionnel: Le parcours fulgurant de Mamadou Badio Camara

La voie était toute tracée. Mamadou Badio Camara, magistrat, est le nouveau président du Conseil constitutionnel poste auquel il était d’ailleurs pressenti. Il a été nommé par décret présidentiel hier 1er septembre, remplaçant Pape Oumar Sakho, nommé en 2016 et dont le mandat est arrivé à terme depuis le 11 août dernier.

Le parcours professionnel impressionnant d’un parquetier de carrière
Une nomination qui sanctionne une longue carrière de parquetier. Il capitalise plus de quarante ans d’expérience, jalonné par un parcours professionnel impressionnant.

Diplômé de l’École nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), section Magistrature, faisant partie de la 2e promotion, le Sage a occupé de 1977 à 1991, des fonctions dans les tribunaux de grande instance en tant que Substitut du procureur, premier substitut au parquet de Dakar, de 1977 à 1984, puis Procureur de la République à Kaolack puis à Ziguinchor, à partir de 1984. De 1991 à 1993, il a été à la Cour d’appel de Dakar comme Substitut général.

De 1993 à 1998, il a été Procureur-adjoint à Dakar. Avant d’être nommé conseiller puis secrétaire général, à la Cour de cassation jusqu’en 2008. Année à laquelle, il a été nommé à la Cour suprême
D’abord comme Secrétaire général et président de chambre (2008 à 2013), puis Procureur général (août 2013) et enfin Premier président, en avril 2015.
Mamadou Badio Camara, ancien expert des Nations-Unies, membre de la commission d’enquête sur la situation des prisonniers politiques au Burundi (Bujumbura, 1999-2000), est également ancien expert de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour des missions d’appui à la justice pénale en Haïti (2007 et 2008), ancien vice-président du Comité des Nations-Unies contre les disparitions forcées (Genève, 2011-2015) et Vice-président de l’AHJUCAF.

« L’indéboulonnable »

Il a été jugé partial par des opposants dont Karim Wade qui l’accusait dans une lettre qu’il a adressée en 2018 d’être « au cœur du dispositif mis en place par Macky Sall pour instrumentaliser la justice contre ses opposants politiques ».
En mai 2020, des magistrats réclamaient le départ de « l’indéboulonnable » premier président de la Cour suprême, l’envoyant à la retraite à 68 ans.
Aujourd’hui, en tant que président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara devra trancher le débat sur la tentation du 3e mandat prêtée au président en exercice depuis 2012, réélu en 2019, Macky Sall. Pour l’heure, le chef de l’État sénégalais continue de laisser planer le doute. Mais, le dernier mot appartient aux sept Sages, comme en 2012, la jurisprudence rendue en faveur de l’ancien président Abdoulaye Wade.

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Vidéo – Tristes révélations de Boy Faye : « sama yaye amna 25 ans dokhoul, jour bima police… » 

Boy Faye est un grand champion de lutte simple mais qui n’arrive toujours pas de faire ses preuves en lutte avec frappe car il peine à décrocher des combats. Dans cet entretien avec Lutte TV, il a fit des révélations tristes sur sa vie de famille, son parcours et montre qu’il est un homme courageux et ambitieux malgré les difficultés rencontrées.

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3e mandat de Macky…Me Doudou Ndoye persiste et signe

La réplique du constitutionnaliste Me Doudou Ndoye n’a pas tardé après la sortie de certains membres de la mouvance présidentielle sur la candidature de Macky Sall en 2024. l’ancien ministre de la Justice, sous le régime socialiste dit clairement que la constitution, quelle que soit la durée du mandat interdit de briguer 3 mandats consécutifs. « Constitution bi néna boul téglé gnathi mandat… En plus, Macky Sall l’a clairement dit, il ne peut pas faire un 3e mandat » a déclaré Me Ndoye.

Selon lui, ces propos du président Macky Sall sur son mandat doivent être considérés par ceux qui parlent, sinon ils ne parlent pas de droit, de la constitution. Ils parlent juste pour leurrer la population. Quand le président s’exprime sur son propre Mandat, nous le fait voter par referendum, le définit contre lui, c’est ça la grandeur d’un homme d’Etat. « Sou done Mane là, ma dém sama yonne. Doumafi tok «

L’ancien ministre de la justice sous le régime socialiste conseille à Macky de ne pas s’agripper au pourvoir puisque la vie ne se résume qu’au pouvoir, rapporte Senego. Sur la définition du mandat, il précise que contrairement au camp du pouvoir, un mandat de 5 ou 7 ans, c’est la même chose, c’est un mandat. « La constitution, c’est à la fois la parole du président de la République et les écrits. Personne ne peut dissocier les deux. La preuve, il a prêté serment de faire respecter la constitution et toutes les institutions de la République. Mais ce qui donne la valeur à tout cela, ce sont les hommes qui les incarnent leurs fonctionnements », poursuit l’avocat, selon qui, le conseil constitutionnel est seulement un organe de la constitution, mais le dernier mot revient au peuple qui est souverain.

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« C’est ça le vrai débat », le coup de gueule de Aliou Cissé sur les grands championnats en Europe

Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, a accordé un entretien à nos confrères de Onze Mondial. Il en a profité pour évoquer un sujet qui revient souvent ces derniers temps ; la place des coachs noirs en général et africains en particulier en Europe, notamment dans les 6 grands championnats (Espagne, Angleterre, Allemagne, Italie, France et Portugal).

« Notre rêve, c’est que l’expertise africaine soit valorisée aussi, que les gens comprennent qu’en Afrique, il y a de très bons entraîneurs et que nous sommes capables d’avoir une réciprocité, un respect mutuel, et de savoir qu’un entraîneur occidental peut venir entraîner en Afrique parce qu’il a la compétence, mais aussi qu’un entraîneur africain qui a gagné, qui a fait de très bonnes choses en Afrique est capable d’exister sur les championnats français, espagnol, anglais et allemand. Il y a combien d’entraîneurs africains en Europe ? (Silence) Voilà. C’est le débat. C’est là où il faut qu’on aille. En France, il y a combien d’entraîneurs issus des minorités ? En Angleterre, il y en a combien ? Au Portugal ? En Allemagne ? Quel est le problème ? C’est aux décideurs de nous dire », a-t-il déclaré.

Pour Cissé, il y a un vrai changement de mentalité envers les coachs africains, surtout avec la nouvelle génération qu’il incarne avec certains de ses confrères du continent. « Quand ce continent a besoin de nous, nous sommes là pour donner notre savoir-faire, ce que nous pensons du football africain et du style africain comme cela peut exister pour le style espagnol, portugais, allemand, français. Je pense qu’aujourd’hui, à travers moi, à travers Florent Ibenge, à travers Djamel Belmadi, il y a quelque chose qui est en train de se passer au niveau des entraîneurs sur le continent africain », ajoute-t-il.

Il faut préciser que pour la première fois, les 5 pays africains qualifiés à la Coupe du monde seront tous dirigés par un entraîneur local. Ce qui confirme, quelque part, les propos de Aliou Cissé sur l’émergence des entraîneurs africains.

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CHAN : Le Sénégal élimine la Guinée aux tirs au but…

Enfin !. Sénégal a brisé la malédiction guinéenne. Éliminé trois fois d’affilée en qualification de CHAN, les Lions locaux  ont réussi cette année à sortir la Guinée et décrocher leur qualification pour le CHAN 2022 prévu en Algérie. 
Pourtant, ce vendredi à Bamako, les hommes de Pape Bouna Thiaw ont plutôt très mal entamé la partie en encaissant un but à la 4ème minute de jeu. Mais s’appuyant sur une défense très solide et un bon mental, les partenaires de Moutarou Baldé ont réussi à contenir les assauts Guinéens qui voulaient marquer un 2ème but.

Après 90 minutes de jeu, le score est resté 1-0 pour la Guinée. Donc, sur l’ensemble des deux matchs, les deux équipes sont à égalité. Il a fallu recourir à la séance de tirs au but pour désigner le vainqueur. Dans cette exercice, le Sénégal se montre plus adroit en marquant 5 penalty contre 3 à son adversaire. Ainsi, après 11 de traversée du désert, le Sénégal décroche une qualification méritée pour le CHAN.

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37 combats, 23 victoires, 14 défaites: L’école Balla Gaye impresssionne

En 2019-2020, l’école de lutte Balla Gaye avait enregistré 7 victoires et 8 défaites en 15 combats disputés.

Pour 2020-2021, l’entité chère à Balla Gaye 2 a fait mieux, puisqu’elle avait obtenu 11 victoires, 5 défaites, 1 nul et 1 disqualification. Pour la défunte saison 2021-2022, les poulains de Lamine Golo ont fait mieux en remportant 23 victoires pour seulement 14 défaites en 37 combats disputés.

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Football: fin de mercato 2022 animée pour les joueurs africains

Le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang transféré du FC Barcelone à Chelsea, les Sénégalais Abdou Diallo et Idrissa Gana Gueye qui quittent le Paris Saint-Germain… La fin du marché estival 2022 des transferts de footballeurs a été animée pour les joueurs africains.

Cet été 2022 aura été animé pour les footballeurs africains, entre le transfert du Sénégalais Sadio Mané au Bayern Munich et celui de l’Ivoirien Sébastien Haller au Borussia Dortmund, l’arrivée de l’Ivoirien Franck Kessié au FC Barcelone ou la signature du défenseur Kalidou Koulibaly à Chelsea. Il s’est achevé dans la même veine avec notamment le retour du Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang à Londres. L’attaquant de 33 ans quitte en effet le FC Barcelone contre 12 millions d’euros, malgré une demi-saison convaincante en Championnat d’Espagne (11 buts en 17 matches), pour les Blues de Koulibaly et non pas pour Arsenal où il avait déjà évolué de 2017 à 2022. Il y a paraphé un bail de deux ans.

Les Sénégalais Diallo et Gueye quittent Paris

C’est le principal mouvement africain de ces 48 dernières heures mais pas le seul. Le Paris Saint-Germain (PSG) a par exemple poussé vers la sortie ses deux champions d’Afrique sénégalais, le milieu Idrissa Gana Gueye et le défenseur Abdou Diallo. Le premier est retourné à Everton (Angleterre) pour deux saisons tandis que le deuxième a été prêté un an (avec option d’achat) au RB Leipzig (Allemagne).

Diallo ne devrait pas croiser le Guinéen Ilaix Moriba en Bundesliga. La talentueux milieu âgé de 19 ans va être à nouveau prêté au FC Valence en Espagne. Son compatriote Serhou Guirassy va, lui, en revanche, dans le championnat allemand. Il est prêté une saison (avec option d’achat) par le Stade rennais (France) au VFB Stuttgart. Rennes s’est par ailleurs renforcé en engageant le prometteur défenseur camerounais Christopher Wooh (20 ans) et surtout l’attaquant franco-algérien Amine Gouiri. L’ex-Niçois, âgé de 22 ans, est un renfort de choix pour le club breton.

El Bilal Touré remplace Umar Sadiq

Autre transfert notable, celui du Nigérian Umar Sadiq qui passe d’une formation espagnole (Almeria) à une autre (Real Sociedad) contre une vingtaine de millions d’euros, selon la presse locale. À Almeria, le Super Eagle est numériquement remplacé par le Malien El Bilal Touré. L’artificier des Aigles laisse ainsi le Stade de Reims (France). Un autre Malien a quitté la France : le milieu Boubacar Traoré, prêté par le FC Metz à Wolverhampton (Angleterre). Toujours en Angleterre, Adama Traoré va tenter de rebondir du côté de Hull City, après un passage en Turquie (Hatayspor).

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Mamadou Badio Camara nommé Président du Conseil Constitutionnel

Le Conseil Constitutionnel a un nouveau Président. Il s’agit de Mamadou Badio. Selon un communiqué de la Présidence de la République, « le Président de la république, Macky Sall, par décret N° 2022- 1573 du septembre 2022, a nommé Mamadou Badio Camara, Président du Conseil Constitutionnel. Le désormais ex premier président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara remplace à ce poste Pape Oumar Sakho.  Le communiqué signé par le ministre général de la Présidence de la République, Oumar Samba, informe que Maitre Awa DIEYE, avocate à la cour est nommée membre du Conseil Constitutionnel par décret N° 2022- 1572 du septembre 2022.

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Idrissa SECK, force et faiblesse !!!

Homme politique, Idrissa Seck a subi la même formation politique que le Président de la République, Macky Sall. Réclamant le statut de « chef de l’opposition », le leader de Rewmi était l’un des opposants les plus virulents qui n’hésitait jamais à tirer à boulets rouges sur le camp présidentiel. Mais l’eau a coulé sous le pont quand il surprend le monde en retournant sa veste pour rejoindre son promotionnaire politique, Macky Sall sans vraiment dévoiler les clauses de leur Pacte. Depuis cette situation, les Sénégalais le considèrent comme un traître qui a vendu son âme au  »diable », car n’ayant pas honoré sa parole.

À moins que le président de la République ne change ou décide de changer au dernier moment, Idy devrait hériter de la Primature, selon nos informations. En tout cas, le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) n’est pas écarté des plans du président Macky Sall pour ce poste de chef du gouvernement, au nom de la concrétisation des «retrouvailles de la famille libérale», a affirmé Serigne Mansour Cisse,journaliste au moment où tous les regards sont braqués ailleurs.  Même son cloche pour l’analyste politique, Albert Sy.  Selon lui, nommer Idrissa Seck Premier ministre est une possibilité, puisque soutient-il, que c’est un ami du Président de la République, mais aussi un allié politique. « Personne ne connaît leur accord avant qu’il rejoigne la mouvance présidentielle. Politiquement, ce n’est pas surprenant. Si le choix porte sur lui, il faut savoir qu’il y a des raisons éminemment politiques. Le président est confronté à des problèmes de la gestion du parti politique, du gouvernement, du parlement, de l’opposition et des élections présidentielles de 2024», a-t-il fait savoir tout en ajoutant : « qu’il a le profit, car, il connaît la situation du pays et a eu à gérer plusieurs postes avant. » Cependant, il a reconnu que sa nomination ne sera pas comme une lettre à la poste au sein du parti de l’Alliance Pour la République (APR), de la coalition Benno Bokk Yakaar.
 
Idrissa Seck favori
 
Pourtant, il était complètement zappé sur la liste des « favoris » pour le poste de Premier ministre. Car, si l’on se fie à certains analystes politiques,  » le prochain Premier ministre doit être en mesure de conduire non seulement le gouvernement, mais devrait avoir des aptitudes et capacités politiques pour compter de l’électorat. Il devrait être quelqu’un qui peut laver l’affront de ce régime qui est mouillé jusqu’au coup par des scandales », a souligné le professeur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Moulaye Ndiaye. Ainsi, l’annonce de sa nomination a soulevé ainsi un tollé au sein de la mouvance présidentielle. Selon certaines indiscrétions, une réunion a été tenue secrètement par ses pairs qui, si l’on se fie toujours aux informations glanées un peu partout, ont avancé que la majorité s’est dispersée.
 
Les Apéristes s’opposent
 
Sous l’anonymat, ce cadre, réputé très fidèle à Macky Sall, a estimé que certains membres de la coalition sont en train de préparer leurs valises. Concernant la véracité de cette information, un autre membre de la coalition de Benno Bokk Yakaar a soutenu que personne ne peut savoir à quel pied danser.  » Tout est devenu flou au sein de la coalition et du parti Benno Bokk Yakaar ». On a l’impression que des politiciens professionnels sont capables de foutre en l’air tout le travail qui a été conçu depuis 2012 pour leur propre intérêt en phagocytant une bonne partie de la population pour un leader impopulaire et vomi par la population ». À vrai dire, certains politologues continuent toujours à crier sous les toits que la famille libérale n’est pas encore complètement disparue comme le pensent certains. Il a ainsi soutenu que le président de la République a déjà rassemblé une bonne partie de la famille libérale. «Il y a des ténors comme Serigne Mbacké Ndiaye, Pape Samba Mboup, Farba Senghor, et récemment Pape Diop qui sont avec Macky Sall sans oublier Idrissa Seck et sa famille. Donc, on peut dire qu’il les a assez rassemblés. Si le Pds venait, la famille libérale allait être réunie et rappelons-le, Abdoulaye Wade avait dit que la famille libérale aurait pu rester au pouvoir pendant 50 ans comme le PS l’été », a-t-il indiqué.
 
Les faiblesses de Idrissa Seck
 
Mais force est de constater que l’ancien Premier ministre ne pèse pas aussi lourd pour diriger un gouvernement en crise de l’électorat. Il faut se fier aux résultats des élections législatives. On se rend compte qu’en réalité il n’est pas capable d’affirmer son leadership dans son propre centre de vote face à la déferlante houleuse de la coalition Yewwi Askan Wi qui a ratissé large, malgré son expérience politique. Connu par sa communication qui a fait les choux gras de la Presse et ancien directeur de campagne du candidat Abdoulaye Wade à la Présidentielle en 1988. En 1995, il est nommé ministre du Commerce dans le gouvernement d’union nationale. Il retourne à son poste de Directeur de campagne du candidat Abdoulaye Wade pour un mandat de 7 ans en 2000. En 2002, il est promu Directeur du Président puis Premier ministre et ministre d’État. Avant cette humiliation politique, il est habitué aux échecs, de 2007, 2012 et 2019. Sa déception fut grande lorsque des huées fusent partout lors des élections législatives par ses anciens sympathisants. Pour Abdoulaye Ndiaye, un ancien rewmiste, il pense qu’Idrissa Seck a perdu sa force politique alors qu’il a perdu des personnes de conviction comme Thierno Bocoum, Déthié Fall, Abdourahmane Diouf qui étaient des caciques. Même avis, Ousmane Ndiaye de la coalition Yewwi Askan croit mordicus que le « mbouru ak Sow » ne sera pas en bon terme, puisque, soutient-il que les résultats des législatives ont révélé sa faiblesse.  » Il faut faire une lecture réaliste dans ce compagnonnage. Macky Sall a pêché le gros poisson pour renforcer son électorat. Mais il faut reconnaître qu’il (Macky Sall) est déçu. Regardons sur les 82 députés de Benno Bokk Yakaar, même les partis proclamés morts comme le Parti socialiste (PS) et l’Alliance des forces de progrès (AFP) ont eu respectivement 5 et 2.
 
Poussant le bouchon plus loin, le Professeur Ibou Sané déclare que: «Avant les élections législatives, ça pouvait être possible, mais là, compte tenu du score très étriqué qu’il y a entre l’opposition et la coalition au pouvoir, il faut quelqu’un qui a la capacité d’écoute.» Mais son parti n’a rien », martèle-t-il. Aissatou Ndiaye, une ancienne élève de l’école politique de Rewmi, ne fait de langue de bois s’agissant à s’en prendre à Macky Sall. Pour cette militante de première heure, «C’est un fin politique, qui peut tout négocier pour arriver à ses fins, mais ce serait une grosse erreur de la part du président de vouloir nous l’imposer.»
 
Meilleur profil pour le Poste de Premier ministre
 
Selon l’analyste politique, «Il faut prendre quelqu’un qui soit un rassembleur, un réconciliateur, qui est à la fois à l’écoute des populations pour pouvoir prendre en compte la demande sociale», insiste l’enseignant-chercheur en Sociologie politique à l’université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, qui appelle Macky Sall à «éviter de nommer un Premier ministre bagarreur, va-t-en-guerre.» Selon lui, le « rewmiste » en chef « n’est pas d’attaque, il ne parle pas beaucoup, il ne parle presque pas et un Premier ministre doit parler, bouger pour régler les problèmes des Sénégalais ». Le Pr Sané rappelle, à cet effet, que même lors de la campagne électorale, Idrissa Seck n’a pas trop bougé. De son côté, Albert Sy.

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