Mbour : Il menaçait de mort une fille de 16 ans pour coucher avec elle dans des auberges

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I. Sène est accusé « de viol, de pédophilie et de détournement de mineure », par une adolescente de 6 ans S. Mendy. Les faits se sont déroulés à Mbour au cours du mois de janvier 2020, rapporte « Les Échos ». À l’origine, S. Mendy était partie un soir chez son amie Maïmouna pour faire ses exercices. C’est là-bas qu’I. Sène, ami du père de Maïmouna, a rencontré la plaignante. Après discussion, le courant est vite passé entre eux et l’accusé a ainsi décidé d’inviter la jeune fille dans une auberge de la place. Par la suite, ils ont pris pour se rendre dans une auberge. À en croire la plaignante, I. Séne l’aurait menacé après les premiers rapports sexuel. Le mis en cause continuait de satisfaire sa libido avec elle jusqu’au jour où S. Mendy a été aperçue par un voisin en sortant d’une auberge.

Sachant que son secret est sur le point d’être dévoilé et paniquée qu’il soit découvert par ses parents, S. Mendy a déclaré avoir subi des menaces de mort venant d’I. Sène qui ne cessait de la conduire dans différentes auberges de la ville pour entretenir des rapports sexuels avec elle. Face à cette situation, les parents de la fille saisissent la gendarmerie de Mbour d’une plainte contre I. Sène pour viol, pédophilie et détournement de mineure. Arrêté, puis placé sous mandat de dépôt, I. Sène a été jugé, pour la première fois, en août 2021 par la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Thiès. Après comparution des deux parties et des témoins, le juge avait infirmé les accusations de viol, puis condamné I. Sène à 2 ans de prison ferme pour pédophilie et détournement de mineure. Clamant toujours son innocence, l’accusé a interjeté appel. Il a été encore jugé hier jeudi par la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Thiès.

Devant le juge, I. Sène a encore rejeté les accusations. « Elle n’a pas dit la réalité. Ce sont des accusations gratuites. Ce dernier a signalé avoir connu la plaignante depuis longtemps, car ils vivaient dans le même quartier à Mbour. Des propos qui sont battus en brèche par la partie civile. « J’étais partie voir mon amie Maïmouna pour faire des exercices ensemble. C’est là que j’ai connu I. Sène qui est un ami du père de Maïmouna. Il m’a invitée à aller avec lui dans une auberge. J’ai fini par accepter, il m’a conduite à l’auberge et m’a forcée à entretenir des rapports sexuels avec lui. Il a menacé de me tuer si j’en parle à mes parents. J’ai eu peur qu’il me fasse du mal, c’est pourquoi je continuais à aller le joindre dans différentes auberges. On a entretenu des rapports sexuels non consentis à plusieurs reprises. À l’auberge, il me présentait au vigile comme son épouse et me demandait de ne jamais le démentir. Mais je ne pouvais plus me taire et j’ai donc décidé de le dénoncer », a-t-elle contré.

L’affaire est mise en délibérée pour être vidée le 3 mars 2022.

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