Perdue de vue depuis un certain moment, Adji Sarr revient au premier plan. A quelques jours de l’an 1 des évènements de mars 2021, qui avaient fait 13 morts au Sénégal suite à l’arrestation d’Ousmane Sonko pour viol présumé, l’accusatrice du leader de Pastef, Adji Sarr a été interrogée par le célèbre journal, Le Monde.
Lors de cet entretien dans un lieu tenu secret à Dakar d’après le média, Adji Sarr a encore réaffirmé qu’elle a bien été violée par Ousmane Sonko, ajoutant quelques détails de cette affaire qui avait fait la Une de la presse au Sénégal et dans le monde.
« La première fois, au moment de se déshabiller pour le massage, il a déposé ses deux armes sur une table. Cela m’a intimidée. Après la prestation, il a réclamé un “plus”. J’ai refusé. Il a insisté et m’a violée. Il me répétait qu’il serait le futur président du Sénégal et que je n’avais pas intérêt à parler, que personne ne me croirait », a déclaré Adji Sarr.
A la question de savoir pourquoi elle est restée dans ce salon après ce « premier vol », Adji Sarr explique qu’elle avait besoin de son salaire. « Après le premier viol, sous le choc, j’ai fui dans mon village. Mais sans mon salaire de 60 000 francs CFA, je ne pouvais plus payer les frais de santé de ma tante malade, qui m’a élevée. Et la gérante du salon m’avait promis que cela ne se reproduirait plus », se justifie-telle.
Mais « le mec », comme elle l’appelle, serait revenu le 21 décembre 2020. « J’ai eu la peur de ma vie en ouvrant la porte. » D’après son récit, il la viole deux fois dans un bain à remous après un massage classique. Adji Sarr affirme avoir été incapable de s’asseoir pendant une semaine.