« Le Brésil, même s’il leur manque des joueurs, c’est une grande équipe et ils sont premiers au classement FIFA. Nous aussi, on avait des blessés. C’est une belle victoire et une belle fête. Merci au public « On a battu le Brésil, en plein Ramadan, après le Tarawih (prière quotidienne du Ramadan). C’est fou ! La prochaine CAN ? Bien sûr qu’on est favori, mais on connaît l’Afrique et c’est difficile» Regragui.
La messe est dite. Les Marocains ne se cachent plus et affichent clairement leurs ambitions au vu et au su de tout le monde.
Quoi de plus normal, après avoir tenu en échec la Croatie (3e de la Coupe du monde) de Modric, Perisic, Brozovic et Gvardiol. Lors de leur second match de poule, les Marocains sont venus à bout d’une équipe de Belgique 2e au classement FIFA avant la Coupe du monde (2-0). Pour tout couronner, ils ont enfoncé l’équipe du Canada emmenée par Davies (2-1).
En 1/8e de finale, ils ont éliminé l’Espagne 7e au classement FIFA avant la coupe du monde puis le Portugal (9e au classement FIFA). En 1/2 finale, même s’ils ont été éliminés par la France, ils n’ont pas été ridicules. Tout le contraire du Sénégal qui a été bouffé par l’Angleterre (5e au classement FIFA avant la Coupe du monde) et les Pays-Bas (8e au classement FIFA avant la Coupe du monde).
Juste pour dire aux Sénégalais qui minimisent les performances de cette équipe Marocaine qu’ils ont tout faux. N’est ce pas El Tactico qui se justifiait après la défaite contre les anglais en affirmant que : « Nous avons travaillé des années pour arriver là. Mais l’Angleterre est 5e au classement FIFA. Et la différence s’est vue. »
Les Sénégalais qui affirment que le football proposé à la CAN est bien différente de celui de la Coupe du monde ont tout compris sauf l’essentiel. Le Maroc en dominant avec la manière le Brésil (2-1) non moins 1er au classement FIFA vient de démontrer encore qu’il a des arguments à faire valoir devant n’importe quelle équipe.
Ils ont su se défaire du pressing des Brésiliens en remontant proprement le ballon sans jamais paniquer contrairement au Sénégal qui n’a pratiquement jamais été dangereux face à l’Angleterre et aux Pays-Bas.
D’où l’importance pour nous de nous remettre en question. Aliou Cissé doit arrêter son sentimentalisme envers ses cadres. Le Sénégal a des flèches devant donc il faut que la circulation de la balle soit rapide au milieu. Et pour cela, seuls ceux qui méritent leurs places doivent être sur le terrain. Le Sénégal, s’il joue sur sa vraie valeur, aucune équipe ne pourra la retenir maintenant l’équipe est actuellement minée par des choix qui sont loin d’être objectifs au niveau du milieu de terrain.