Polyvalence: l’énorme cancer du coaching d’Aliou Cissé!

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Interrogé sur le système de jeu proposé face à l’Agérie, El Tactico s’est perdu dans ses explications avant de finalement affirmer que l’équipe a évolué : « en 3-2-2-3 ». Un système jamais vu dans le football.

C’est vous dire que même Aliou Cissé se perd dans son coaching. Mais si cela arrive, c’est parce qu’il ne met pas les joueurs à leurs postes.

Contre la Bolivie (2-0), il avait mis Moustapha Nam qui est un milieu défensif comme latéral droit. Contre l’Iran, il remet sur ce côté, Formose Mendy qui est un défenseur central de métier et la dernière trouvaille a été de mettre Krepin qui est un milieu offensif sur le côté droit.

Contre le Mozambique, il met Niakhaté qui est un défenseur central de métier sur le flanc gauche. Contre l’Algérie, il remet Abdou Diallo également qui est un défenseur central de métier sur le côté gauche.

À chaque fois qu’il ne met pas des latéraux de métier, l’équipe a du mal sur les phases offensives.

Au milieu, Nampalys ou Pathé Ciss sont souvent positionnés en sentinelle. Assez souvent, il a mis positionné Gana Gueye et Kouyaté qui sont limités techniquement comme milieux relayeurs.

Contre le Bénin (3-1), il a fait jouer Pape Mactar Sarr qui est un milieu défensif comme excentré droit.

Boulaye Dia, Bamba Dieng et Jakson qui sont des attaquants de pointe ont aussi été utilisés comme ailiers.

C’est ce fourre-tout où tout est mélangé, personne ne sait qui fait quoi, qui explique l’absence d’identité de jeu du Sénégal.

Mais si l’on est arrivé à ce stade, c’est parce qu’Aliou Cissé confectionne très mal ses listes. Il peut appeler un latéral droit, 06 défenseurs centraux, 05 milieux défensifs, un milieu relayeur, 02 ailiers et 03 attaquants de pointe.

D’ailleurs, on a vu contre l’Algérie quand Iliman est sorti, il a été remplacé par un milieu défensif car sur le banc il n’y avait plus d’ailiers.

En wolof facile, on appelle ça du « Takhalé ». Si Aliou Cissé continue à faire du « Takhalé », son surnom va muter d’El Tactico à « El Takhaléco ». Qu’il fasse donc attention avant que les supporters de l’équipe nationale ne changent son surnom.

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