Lions

Qatar 2022 : ce que les Lions doivent dépenser pour gagner le Mondial

La Fédération sénégalaise de football (FSF) a fini d’élaborer le projet de budget de la participation des Lions au Mondial 2022. Celui-ci a été transmis au ministère des Sports, qui va le soumettre au chef de l’Etat et au ministre des Finances.

Les Fédéraux tablent sur 8 milliards de francs CFA. Ce montant correspondant aux charges à supporter si le Sénégal atteint la finale de la compétition.  «C’est un budget prévisionnel, qui prévoit qu’on aille le plus loin possible. C’est-à-dire gagner le trophée», précise le président de la FSF, Me Augustin Senghor, sur le plateau de la RTS.

Il poursuit : «Et, je pense que n’importe quel Sénégalais qui souhaiterait accueillir le trophée de la Coupe du monde, comme il a accueilli le trophée de la CAN, ne verrait pas d’un mauvais œil que l’on puisse investir ces montants-là pour gagner une Coupe du monde.»

Me Augustin Senghor se dit optimiste par rapport à l’accord des autorités étatiques pour ce budget. «Je ne veux pas parler à leur place, mais je pense qu’il n’y aura pas de problème à ce niveau», prédit-il.

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Aliou Cissé sélectionneur des lions : « notre rêve, c’est que l’expertise africaine soit valorisée »

Le sélectionneur Aliou Cissé s’exprime ce mois-ci dans les colonnes du numéro de Onze Mondial. L’occasion pour le sélectionneur du Sénégal de se prêter au jeu de l’instant tactique.

Sa vocation de coach

« Oui, c’était une vocation, quelque chose à quoi je pensais durant ma carrière de joueur. Automatiquement, avant même d’arrêter – parce que je pouvais continuer, physiquement, j’avais encore la force de jouer deux ans – j’ai décidé d’arrêter ma carrière pour passer mes diplômes d’entraîneur. Il y a beaucoup de choses que j’absorbais sans comprendre les raisons quand je jouais, là, j’avais besoin de savoir quelles étaient ces raisons. Quand tu es footballeur, tu n’as pas la même approche que quand tu es entraîneur. Quand tu es entraîneur, tu dois connaître les raisons du « comment » et du « pourquoi ». On gagne, il y a des raisons à cela, on perd, il y a des raisons aussi. La différence, c’est que lorsque tu es footballeur, tu n’es centré que sur toi-même, tu ne penses pas à autre chose qu’à tes performances individuelles. Alors que moi, l’entraînement est une chose, mais après l’entraînement, c’est là que tout mon travail commence. Tu dois te soucier de 23 joueurs, un staff technique, un staff médical, les journalistes, les conférences de presse, tout ça fait que vous ne pouvez pas avoir la même mentalité et la même approche en tant que joueur. C’est véritablement un autre niveau. »

Le fait d’être un modèle

« Je ne sais pas si aujourd’hui je suis un exemple. Oui, on a gagné la CAN, mais en 2019, quand on a perdu, peut-être que personne ne voulait s’inspirer de ce que nous faisions donc nous restons humbles. Gagner ne veut pas dire qu’on est le meilleur entraîneur au monde. Gagner, c’est bien, mais nous continuons à progresser parce que nous sommes aussi de jeunes entraîneurs. Ce n’est pas parce que l’on a gagné que l’on se prend pour ce que nous ne sommes pas. On a cette humilité et c’est ce qui fera qu’à un moment donné, on avancera. Maintenant, bien sûr que nous sommes là pour ce continent. Quand ce continent a besoin de nous, nous sommes là pour donner notre savoir-faire, ce que nous pensons du football africain et du style africain comme cela peut exister pour le style espagnol, portugais, allemand, français. Je pense qu’aujourd’hui, à travers moi, à travers Florent Ibenge, à travers Djamel Belmadi, il y a quelque chose qui est en train de se passer au niveau des entraîneurs sur le continent africain. Notre rêve, c’est que l’expertise africaine soit valorisée aussi, que les gens comprennent qu’en Afrique, il y a de très bons entraîneurs et que nous sommes capables d’avoir une réciprocité, un respect mutuel, et de savoir qu’un entraîneur occidental peut venir entraîner en Afrique parce qu’il a la compétence, mais aussi qu’un entraîneur africain qui a gagné, qui a fait de très bonnes choses en Afrique est capable d’exister sur les championnats français, espagnol, anglais et allemand. Il y a combien d’entraîneurs africains en Europe ? (Silence) Voilà. C’est le débat. C’est là où il faut qu’on aille. En France, il y a combien d’entraîneurs issus des minorités ? En Angleterre, il y en a combien ? Au Portugal ? En Allemagne ? Quel est le problème ? C’est aux décideurs de nous dire. »

Ses inspirations

« Les entraîneurs que j’ai eus quand j’étais jeune. J’ai eu de très, très bons formateurs, de très, très bons entraîneurs. Très vite, j’ai eu la chance de m’entraîner avec Jean Fernandez à Lille qui m’a amené avec l’équipe première alors que j’avais 16, 17 ans. J’ai appris la rigueur du football professionnel, j’ai appris à être prêt physiquement, à être « esclave » de ce métier-là. La rigueur, la compréhension du jeu, avec Jean Fernandez, j’ai appris beaucoup de choses. Hervé Gauthier a été aussi quelqu’un de très inspirant dans ma formation, Bruno Metsu, Philippe Bergeroo, Luis Fernandez… En Angleterre j’ai rencontré des entraîneurs comme Harry Redknapp, Steve Bruce et avec chaque coach, j’ai pu apprendre, car chacun avait un style de jeu, une identité de jeu et une vision du football différents. En France, les entraîneurs ont une vision différente, il faut prendre ce qui est bon chez les Anglais dans leur mentalité de gagneurs, dans leur fighting-spirit, dans l’agressivité qu’ils mettent, mais aussi cette qualité organisationnelle à la française. Avec tout ça, on arrive à avoir un background assez intéressant donc c’est l’occasion pour moi de remercier tous ces entraîneurs avec qui j’ai appris car c’est grâce à eux que je suis là où je suis aujourd’hui. Ces dernières années, les entraîneurs allemands m’ont impressionné. »

Onzemondial

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Fin du mercato estival : de nouveaux horizons pour les «Lions»

Il y a eu du mouvement dans le rang des internationaux sénégalais lors de ce mercato estival bouclé hier, mercredi 31 août. Alors que son coéquipier Idrissa Gana Guèye effectuait sa visite médicale à Everton, son ex-coéquipier parisien, Abdou Diallo, réglait après plusieurs semaines d’attente son transfert à Leipzig en Allemagne. Au même moment, une bonne cuvée de Lions, trouvait de nouveaux points de chute.

 C’est réglé pour Diallo à Leipzig

 Après plusieurs semaines d’attente, c’est finalement le dénouement pour les internationaux sénégalais qui était sur le marché des transferts estival. Alors que Idrissa Gana Guèye bouclait in-extremis son transfert et passait sa visite avec Everton, son coéquipier Abdou Diallo prenait le chemin de l’Allemagne. Le défenseur du Paris Saint-Germain va s’engager avec le RB Leipzig qui a débarqué à la dernière minute dans les négociations. En quête de temps de jeu, le champion d’Afrique avec le Sénégal  a déjà une expérience en Allemagne pour avoir déjà évolué à Mayence (2017/2018) et au Borussia Dortmund (2018/2019).

Selon le quotidien français, L’Equipe et RMC Sport, l’international sénégalais de 26 ans  devra passer ce  jeudi la visite médicale avec l’écurie basée à la Red Bull Arena. Les deux parties se sont entendues selon RMC Sport pour un prêt payant assorti d’une option d’achat de 20 millions d’euros ou de 25 millions d’euros Acheté en juillet 2019 par le Paris Saint-Germain pour la somme de 32 millions d’euros, Abdou Diallo dispose d’un contrat courant jusqu’en juin 2024. L’ancien Monégasque est apparu à 75 reprises toutes compétitions confondues avec le maillot parisien, pour 60 matchs de Ligue 1.

L’OM bloque Bamba Dieng

Aucune issue n’est en vue pour le dossier de Bamba Dieng. Selon les sources L’Équipe, Lorient aurait bien transmis une offre pour s’attacher les services de l’attaquant des «Lions» dont le contrat de Bamba Dieng court jusqu’en juin 2024. Son montant serait compris entre 6 et 8 millions d’euros et il aurait été jugé très insuffisant par les dirigeants marseillais. Le quotidien ajoute que l’attaquant est, quant à lui, favorable à un prêt, ce qu’exclue pour l’instant les décideurs olympiens. La proposition serait jugée trop basse et aurait été refusée par l’OM.

Fodé Ballo Touré reste à Milan AC

En manque de temps de jeu, et courtisé par plusieurs clubs,  l’autre défenseur des Lions, Fodé Ballo Touré ne bougera pas également de l’AC Milan à cette fin de mercato. Le club italien ne prévoit pas de le laisser filer et compter sur le latéral Sénégalais bien qu’il n’a joué que 15 petites minutes depuis le début de la saison.  Mais cette décision des dirigeants Milanais pourrait compromettre ses chances de gagner sa place en sélection et pour  la prochaine Coupe du Monde avec le Sénégal. L’ancien monégasque, recruté il y a un an par l’AC Milan,  n’a  jusqu’ici disputé  qu’une douzaine de matches toutes compétitions confondues avec le club milanais lors de la saison, bloqué par la concurrence du français Theo Hernandez.

Moustapha Name attendu à Chypre

Le transfert est toutefois acté pour nombre d’internationaux. À un an de la fin de son contrat avec le Paris FC, Moustapha Name devrait étonnement rejoindre Chypre. Alors que son contrat avec le club parisien prend fin, le Champion d’Afrique de 27 ans était attendu ce mercredi 31 août, au club Paphos FC  où il devrait s’engager. Concernant les modalités du transfert, le Paris FC devrait récupérer une somme estimée à 1,5 million d’euros. En France, le gardien arrive à Montpellier.

Bingourou Kamara, N°2 à Montpellier

Selon L’Équipe, le gardien de but international sénégalais Bingourou Kamara (25 ans, 2 sélections)  va résilier sa dernière année de contrat à Strasbourg où il évolue depuis 2017 et s’engager avec Montpellier, en quête d’un gardien numéro deux après la grave blessure de Dimitry Bertaud.

A quelques heures de la fin du mercato, le transfert de Ibrahima Niane est également annoncé. Pour Foot mercato, l’attaquant international du FC Metz serait tombé d’accord avec le FC Lorient. Auteur de deux buts en six matchs de Ligue 2 avec le FC Metz cette saison, l’ancien attaquant de Génération était également sur la piste du club italien de l’Atalanta Bergame.

Aliou Badji quitte Amiens pour Bordeaux, Papiss Demba Cissé en Ligue 2

Son ancien partenaire en sélection nationale, Aliou Badji d’Amiens devrait rejoindre Bordeaux avant la fin du mercato sous réserve que les Girondins parviennent à alléger suffisamment leur masse salariale pour enregistrer de nouvelles recrues. Comme indiqué par le site Girondinfos, un accord a été trouvé avec le club d’Amiens pour le prêt avec option d’achat de l’attaquant sénégalais (24 ans) qui a inscrit 13 buts en 26 matches de L2 la saison passée.

Le nouveau joueur des Girondins va croiser sur son chemin Papiss Demba Cissé. Après avoir voyagé entre l’Allemagne, l’Angleterre, la Chine et la Turquie, l’ancien buteur des Lions va effectuer son retour en Ligue 2 française.

Libre de tout contrat depuis son départ de Rizespor cet été, l’attaquant sénégalais de 37 ans est attendu en Picardie où il signera un contrat d’un an en Picardie. Sous les couleurs du FC Metz entre 2006 et 2009, Papiss Demba Cissé aura réussi à marquer 39 buts et délivré 5 passes décisives en 100 matchs de Ligue 2.

Mame Biram Diouf à Konyaspor

Son ancien partenaire en sélection Mame Biram Diouf  poursuivra lui son aventure en Turquie, Après deux très belles saisons à Hatayspor, et libre de tout contrat cet été, l’attaquant sénégalais de 34 ans  débarque à Konyaspor. L’ancien joueur de Stoke City s’est engagé pour un an plus une autre année en option. Il portera le numéro 99 avec lequel il espère sans doute avoir les mêmes standards qu’à Hatayspor. En 73 matchs de Süper Lig, Mame Biram a marqué 31 buts et délivré 8 passes décisives.

Omar DIAW

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