Aliou Cissé s’est passé de Saliou Ciss pour les deux prochains matchs amicaux du Sénégal contre la Bolivie et l’Iran. L’arrière gauche paie pour sa situation personnelle (sans club). L’ancien joueur de Diambars ne doit s’en prendre qu’à lui-même. Il avait clairement le temps de régler son avenir avant même la parution de la liste.
De la lumière à l’ombre. Voilà par où est passé Saliou Ciss. Le latéral gauche avait réussi l’immense défi de faire retourner aux Sénégalais leurs vestes. Tête de turc de la sélection, il a réalisé une belle CAN, avec à la clé le titre de Champion d’Afrique. Et sur le plan personnel, il pouvait se glorifier d’avoir été élu meilleur arrière gauche de la compétition. Une belle distinction. Au pays, on savourait ce retour au premier plan d’un des footballeurs les plus critiqués de la Tanière. Mais il a fallu sept mois pour que tout ce gros travail ne soit réduit à néant. Car Saliou Ciss, qui était en fin de contrat avec l’AS Nancy Lorraine, peine à l’heure actuelle à se trouver un point de chute. Pourtant, au cours d’une interview avec Ibrahima Sène, plus connu sous le nom de Ibou Sen Top Team, il nous assurait avoir des offres. Pourquoi tarde -t-il à signer alors?
Un faux procès à Aliou Cissé
Certains Sénégalais sont outrés de la non sélection de Saliou Ciss. Ils pensent que l’ex Nancéien méritait d’être appelé au détriment de Fodé Ballo-Touré. Il est vrai que le Milanais se contente de miettes au Milan (seulement 25 minutes). Mais à la différence du joueur de 33 ans, qui s’entretient individuellement, le Rossonero a fait la préparation d’avant-saison en club et s’entraîne avec le groupe de performance. Depuis janvier, Saliou Ciss avait la possibilité de signer ailleurs. Cette question devait être réglée bien avant le démarrage de la nouvelle saison. Il ne faudrait donc pas faire un faux-procès à Aliou Cissé, qui va devoir composer à nouveau avec les incertitudes sur le flanc gauche. Hormis son faible temps de jeu, l’ancien Lillois n’a jamais été convaincant en sélection. Et Ismaïl Jakobs, qui est plus un pari d’avenir, n’est pas un titulaire à Monaco. Une situation pas facile à gérer pour le sélectionneur. Mais ces lignes ne seraient sans doute pas été écrites si l’avenir du titulaire était réglé à temps.