Apres avoir avoir décrié la situation des habitants de la région naturelle de la Casamance, l’artiste Fafadi Kéléfa Sané a sorti un single ce samedi 30 avril dans lequel il critique la gestion du pays et l’ attitude de nos autorités locales face à l’occident.
De son vrai nom Lamine Samb, fils du quartier Djirigho (Ziguinchor) s’engage désormais pour un changement total au Sénégal. « Nous voulons un Sénégal libre et totalement indépendant ». Il demande à la population de rejoindre Ousmane Sonko. Pour lui le leader de Pastef « est le digne héritier de Thomas Sankara. »
Toujours dans ce nouveau single, il a dénoncé l’ingérence de l’occident dans la gestion du pays avant de rendre hommage au Capitaine Seydina Oumar Touré, Ndeye Khady… et aux 14 morts des derniers émeutes. Ce single risque de faire un grand bruit car l’artiste a utilisé des morts très puissants.
Entre l’ancien footballeur El Hadji Diouf et son épouse, Valéry Bishop, c’est terminé. La dame a introduit une demande de divorce. Le dossier a été évoqué hier, vendredi, devant le juge civil. Ce dernier a renvoyé l’audience au 6 mai prochain.
Les Échos, qui donne la nouvelle dans son édition de ce samedi, précise que le renvoi est dû à l’absence d’El Hadji Diouf. L’ancien capitaine des Lions est en ce moment au Ghana pour les besoins du jubilé d’Asamoah Gyan.
Le journal rapporte que la demande de divorce de Valéry Bishop n’est pas directement liée au récent mariage de son mari avec Ndèye Aly Lom.
La même source affirme que la future ex-madame Diouf avait décidé bien avant cet événement de rompre avec celui dont il partage la vie depuis plus de vingt ans.
Les Échos n’a pas précisé les griefs portés contre El Hadji Diouf. Le journal s’est borné à informer que si Valéry Bishop a mis du temps avant de prendre l’initiative d’une procédure de divorce, c’est que le couple ne s’était pas marié au civil. Il n’avait pas de certificat de mariage.
Il a fallu à Valéry Bishop obtenir la régularisation de son union avec le footballeur à la retraite avant d’entamer la procédure de séparation. C’est qui est désormais fait.
Alitée quatre (4) mois durant alors qu’elle mène une grossesse difficile, l’infirmière Aïssatou Mballo n’a pas bénéficié de la compassion de son collègue, le militaire Khalifa Baldé. Un homme, qui, d’après le témoignage d’un de ses autres collègues, n’en est pas à son coup d’essai. Les faits ont eu lieu à l’infirmerie des Eaux et Forêts. Pour des broutilles, il a sévèrement bastonné la dame qui est actuellement en état de grossesse de 5 mois. Ce qui a valu à cette dernière d’atterrir à l’hôpital où les blouses blanches ont conclu une incapacité temporaire de travail de 10 jours. Ainsi, pour des faits de coups et blessures volontaires, la victime a traduit, avant-hier, Khalifa Baldé devant le tribunal d’instance des flagrants délits de Dakar.
La victime charge son présumé bourreau
Interpellée sur le différend qui les oppose, la plaignante Aïssatou Mballo a dit qu’elle et son antagoniste ne s’entendaient pas depuis 3 ans, même s’ils partageaient le même bureau. «Le jour des faits, il m’a demandé de sortir du bureau alors qu’on venait de recevoir un patient. Je lui ai tenu tête. Et quand j’ai avisé le major, ce dernier m’a demandé de sortir. Il m’a insultéepuis giflée devant Mbaye Diaw. Après, il a continué à me rouer de coups. Étant enceinte de 5 mois, je lui ai tourné le dos pour éviter que les coups n’atteignent mon ventre. Malheureusement, il m’a même donné un coup de pied. C’est Mbaye Diaw qui a finalement réussi à le maîtriser. Pour me libérer de ses griffes, je l’ai mordu», a relaté Aïssatou Mballo.
Le mis en cause nie en bloc
Marié et père de 2 enfants, Khalifa Baldé, a reconnu avoir infligé une correction à sa collègue qui,dit-il,l’a injurié. «Le jour des faits, mon ancien était absent. Je consultais avec un autre collègue. Quand le patient est venu, je lui ai demandé de sortir. Elle s’est levée pour s’asseoir sur la chaise de Mbaye Diaw. Quand j’ai insisté, elle est sortie mais elle s’est mise à insulter. Quand le malade est parti, je lui ai demandé de ne plus récidiver devant Mbaye Diaw. Mais, elle m’a insulté de mère. Je l’ai giflée. Quand Mbaye m’a maîtrisé, elle s’est emparée de la pierre qui était près de la porte pour me donner un coup. Elle m’a aussi mordu à la main», a-t-il laissé entendre.
Le témoin enfonce le prévenu
Témoin des faits, Mbaye Diaw a enfoncé le prévenu Khalifa Baldé. Selon ce dernier, c’est lui qui a donné une gifle à la plaignante lorsqu’il les a trouvés en pleine dispute. «Lorsqu’elle est tombée du lit de consultation où elle se trouvait, il a continué à lui administrer des coups», a renseigné ce témoin qui avait dit à la gendarmerie que le mis en cause était un habitué des faits.
La partie civile réclame 5 millions
Dans sa plaidoirie, le conseil de la victime, Me Arona Basse a parlé de dossier révulsant. «Son mari aurait pu lui infliger la correction nécessaire. Ce qui est choquant, c’est le profil du prévenu. Il savait que ma cliente était alitée depuis quatre mois. Jamais il n’aurait dû porter la main sur elle. Elle ne peut même pas monter des escaliers. Elle a fait une grossesse difficile. Le dossier pouvait atterrir devant la chambre criminelle», s’est-il indigné tout en demandant 5 millions pour dédommager sa cliente. Le parquet ayant requis 1 mois de prison assorti du sursis contre le mis en cause, le conseil de celui-ci, Me Moussa Baldé, a estimé que seule la gifle était constante dans cette affaire. Puisque, d’après lui, si son client avait roué de coups la dame, c’est l’ambulance qui allait l’évacuer. Délibéré ce vendredi 29 avril.
Après plusieurs renvois, l’affaire du Range Rover qui concerne le chanteur Wally Seck et le footballeur sénégalais Ibou Touré a connu son épilogue, ce jeudi 21 avril 2022, devant le Tribunal Correctionnel de Dakar.
Dans cette affaire, le fils de Thione Seck, le footballeur Ibou Touré, Pape Massaly Niang, Abdou Dieng, Serigne Mbacké Guèye et Sanou Kébé sont poursuivis pour les délits « d’association de malfaiteurs, escroquerie, escroquerie au service, faux et usage de faux dans un document administratif et complicité ».
Les avocats de la défense (Mes Abdou Diali Kane, Bamba Cissé, Souleymane Soumaré, Bamba Ndiaye, Abdoulaye Tall) ont soulevé l’exception de nullité dès le début du procès. Ils ont plaidé la nullité du procès-verbal d’enquête préliminaire et la nullité de toute la procédure subséquente. Selon les robes noires, leurs clients n’étaient pas entendus à l’enquête. Ils ont souligné la violation des dispositions du règlement 5 de l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa), qui permet la présence de l’avocat pendant l’interpellation d’un prévenu dans les postes de police et brigades de gendarmerie.
Le procureur de la République estime que les droits des prévenus ont été violés à l’enquête. Le parquet souligne une violation du règlement 5 de l’Uemoa. Sur ce, le procureur requiert l’annulation de tous les procès-verbaux de l’enquête préliminaire et de toute la procédure.
Le juge dans son délibéré a suivi le réquisitoire du procureur. Il déclare nulle les procès-verbaux à l’enquête et de toute la procédure.
Wally Seck et Cie sont désormais libres de toute poursuite.
Retour sur les faits Le dossier de la Range Rover qui avait conduit à l’inculpation de Wally Seck, de son ami Baye Fall, Massyla Niang et de l’ex-international de foot, Ibou Touré impliquait également une transitaire et un mécanicien et était sur la table du juge Lèye depuis trois ans. En 2016, l’affaire avait atterri en instruction et les mis en cause avaient connu plusieurs retour de parquet.
A cette période, le chanteur Wally Seck était hors du Sénégal pour une tournée aux Etats-Unis et n’avait pas fait face aux enquêteurs de la DIC sur le moment mais avait, par la suite, été mis sous contrôle judiciaire.
A l’origine, Wally Seck avait acheté la Range Rover auprès du footballeur Ibou Touré, avant de la revendre à un commerçant Pape Massaly Niang qui, à son tour, l’a refilée à un certain Pape Dièye au prix de 26 millions FCFA.
Le problème, c’est que les documents du véhicule étaient faux et auraient été confectionnés par une transitaire, qui fait partie des mis en cause. Se sentant floué, Pape Dièye avait saisi la justice. Ce qui avait conduit à l’inculpation du vendeur Pape Niang et à la mise sous contrôle judiciaire du chanteur Wally Seck.
Le footballeur Ibou Touré, passé notamment par l’AS Monaco (France) et actuellement sans club, a été alpagué à la suite d’un mandat d’arrêt international qui a été lancé contre lui.
L’amour peut souvent pousser à des actes irrationnels. C’est ce qui est arrivé au nommé Amsatou T. né en 1985 à Guédiawaye. Accusé de collecte de données personnelles, chantage et extorsion de fonds au préjudice de son épouse Ramata D., le prévenu a été attrait ce 7 avril, à la barre du tribunal correctionnel pour son jugement. Face au juge et à côté de sa dulcinée présente au procès, le mis en cause conte les faits en expliquant le caractère des données qu’il a envoyées à sa femme.
« Ce sont des messages, il n’y avait pas de photos », a-t-il d’emblée déclaré avant de confier avoir eu la nostalgie de son épouse la raison qui l’a poussé à agir de la sorte. « Je l’ai fait parce que je voulais qu’elle rentre au bercail. Elle était en voyage en Chine », a dit le mari qui soutient avoir été au moment des faits dans une posture de plaisanterie. Interrogée, l’épouse Ramata D. au teint clair et à la silhouette bien faite a livré au juge sa part de vérité dans cette histoire.
« J’étais en Chine et lui au Sénégal. Les images qu’il m’a envoyées sont celles que je lui avais données. Il a utilisé un autre numéro et comme j’avais peur, j’ai porté plainte », a-t-elle soutenu devant la barre. « Qu’est-ce qu’il t’a dit après t’avoir envoyé les images », lui demande le maitre des poursuites. « Il m’a dit que c’est Kocc Barma et j’ai cru que c’était vrai. Il m’a demandé de l’argent mais tout cela c’était dans le cadre d’une plaisanterie, c’est après que je l’ai su », a confié la jeune Ramata D. qui s’est finalement désistée de sa plainte.
Le parquet a demandé l’application de la loi pénale à l’endroit du mari, prévenu dans ce dossier. Quant à la défense, elle a plaidé pour la clémence de la cour. Dans son verdict, le tribunal a reconnu Amsatou T. coupable des faits qui lui sont reprochés et l’a condamné à 1 mois d’emprisonnement assorti de sursis…
Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu, hier, son verdict dans l’affaire opposant le chanteur Wally Ballago Seck aux nommés Khalifa rappeur et 6.000 problèmes. De leurs vrais noms Khalifa Ababacar Khoureychi Bâ et Ansou Badji, ces derniers ont été condamnés à une peine de 2 ans dont 1 mois ferme. Ils sont poursuivis pour menace de mort et voie de fait sur la personne de Wally Ballago Seck et détention d’arme sans autorisation administrative.
Khalifa Ababacar Khoureychi Bâ et Ansou Badji vont bientôt recouvrer la liberté. Placés sous mandat de dépôt le 09 mars dernier, ils ont écopé, hier, d’une peine de 2 ans dont 1 mois ferme. Toutefois, il faut noter qu’ils ont eu de la chance, car le maître des poursuites avait requis contre eux une peine de 2 ans dont 1 an ferme. Poursuivis pour menace de mort et voie de fait sur la personne de Wally Ballago Seck et détention d’arme sans autorisation administrative, Khalifa Ababacar Khoureychi Bâ et Ansou Badji, plus connus sous les noms de Khalifa Rappeur et 6.000 problèmes, ont comparu au Tribunal des flagrants délits de Dakar, le vendredi 25 mars dernier.
À rappeler que, devant la barre, les prévenus avaient plaidé non-coupables. Khalifa Rappeur avait allégué que la vidéo incriminée ne date pas de février 2022, comme avancé par l’accusation, mais de 2020 lorsque l’artiste avait porté un tee-shirt aux couleurs prétendument LGBT. Pour le délit de port illégal d’arme, il avait soutenu avoir pris la précaution de s’armer juste pour les attaques récurrentes des inconditionnels du fils de feu Thione Ballago Seck.
Interrogé, à son tour, Pape Ansou Badji, alias 6.000 problèmes avait également contesté les délits de menace de violences et de voie de fait qui lui étaient imputés. «Je n’ai jamais vu Wally pour le menacer. Ses fans me reprochent de mettre Sidy Diop en statut. Ils m’ont insulté et j’ai répliqué à travers mon statut WhatsApp. Mais l’insulte n’était pas vulgaire », s’était défendu l’agent logistique et influenceur Tiktok.
L’histoire de cette femme qui s’est confiée dans une page Fecebook dénommée « Beuri féme, mome sa dieukeur », a choqué plus d’un. D’aprés la dame, son mari a donné le nom sa fille à sa maitresse. Ce qui, d’aprés elle est une humiliation, de la part de son mari.
« La petite amie de mon mari est venue apporter des cadeaux au bébé et à ma belle famille le jour du baptême donc tout le monde est au courant de l’humiliation.
Le pire est que mon mari m’a avoué qu’il comptait épouser cette fille car il a droit à 4 femmes.
J’aimerais avoir des solutions pour les papiers administratifs. J’aimerais bien savoir s’il y a possibilité de changer le nom » , demande_t-elle.
Khalifa Ababacar Khoureychi Bâ et Ansou Badji risquent de regretter amèrement leur acte si le juge suit le réquisitoire du Parquet. Celui-ci a requis, contre eux, une peine de 2 ans dont 1 an ferme. Poursuivis pour menace de mort et voie de fait sur la personne de Wally Ballago Seck et détention d’arme sans autorisation administrative, les prévenus, plus connus sous les noms de Khalifa Rappeur et 6.000 problèmes, comparaissaient, hier, au tribunal des flagrants délits de Dakar. Ils seront fixés sur leur sort le 1er avril prochain.
2 ans dont 1 an ferme ! Telle est la peine requise par le représentant du ministère public contre Khalifa Ababacar Khoureychi Bâ et Ansou Badji pour, dit-il, dissuader les gens qui voudraient s’acharner gratuitement sur les personnes via les réseaux sociaux. Poursuivis pour menace de mort, voie de fait et détention d’armes sans autorisation administrative, les susnommés, plus connus sous les noms de Khalifa Rappeur et 6.000 problèmes, ont été attraits à la barre des flagrants délits de Dakar, ce matin, par le chanteur Wally Seck.
Au prétoire, les prévenus ont contesté les faits qui leur sont reprochés. Pour la vidéo qui lui valent sa comparution, Khalifa Rappeur déclare qu’elle date de 2019. « Je l’avais faite lorsqu’il avait porté le T-shirt aux couleurs LGBT. Certes, j’ai proféré des insultes à son encontre mais elles ne sont pas vulgaires. Je ne prononce même pas son nom. Je dis Ouly Seck. Pourtant, ses employés et fans ne cessent de me menacer et de m’injurier. J’ai même porté plainte trois fois contre eux mais c’est sans suite. Ils m’ont même une fois agressé », explique le fils de Me Khoureychi Bâ. Interrogé sur le délit de port illégal d’armes, Khalifa Ababacar Khoureychi Bâ reconnaît être tout le temps armé car, se sentant en insécurité.
« Je suis tout le temps menacé et agressé. Comme les plaintes sont sans suite, je me défends moi-même. C’est pourquoi je suis armé chaque fois que je sors.» Toutefois, le prévenu précise n’avoir pas de problème direct avec le Faramareen. «Il ne m’a rien fait et je n’écoute même pas sa musique. Ce qui m’intéresse, c’est l’actualité.» Ce, avant que le représentant du procureur ne lui remonte les bretelles. «Vous avez menacé Wally Seck de le tuer et de saccager sa maison si jamais il porte plainte contre un religieux. Moi, je viens de vous connaître, cela veut dire que vous ne percez pas. Pourquoi cette haine contre Wally ? Vous dites que les fans vous insultent mais c’est Wally que vous attaquez tout le temps. Vous ne pouvez pas vivre sur le dos des célébrités. Vous devez agir en gentleman», peste le parquetier.
Interrogé à son tour, Ansou Badji alias 6.000 problèmes a également contesté les délits de menace de violences et de voies de faits qui lui sont imputés. « Je n’ai jamais vu Wally pour le menacer. Ses fans me reprochent de mettre Sidy Diop en statut. Ils m’ont insulté et j’ai répliqué à travers mon statut WhatsApp. Mais l’insulte n’était pas vulgaire », se défend l’agent logistique et influenceur Tiktok.
Me Bamba Cissé pour la partie civile : «Quand on a un père comme Khoureychi Ba, on doit avoir un comportement exemplaire. Il détruit son pater. Khoureychi est gêné»
Mes Alioune Badara Fall, Bamba Cissé et Souleymane Soumaré, prenant la parole pour assurer les intérêts de la partie civile, Wally Seck, disent être entre le marteau de l’insulteur et l’enclume de son père qui est leur confrère. Toutefois, ils n’ont pas manqué de le rappeler à l’ordre « Les faits reprochés aux prévenus sont constants. Il est temps qu’ils arrêtent cet acharnement. Au mois de septembre 2021, ils l’ont traité de tous les noms d’oiseaux, le traitant de promoteur de LGBT. Le prévenu khalifa rappeur avait tenu des propos injurieux, très salaces. Il se proclame être la voix de la population. Ils veulent juste faire de la promotion sur le dos de Wally et refusent d’aller travailler. Il est temps qu’il arrête d’insulter les honnêtes citoyens », fulmine Me Alioune Badara Fall.
Pour Me Bamba Cissé, les dérives sur les réseaux sociaux doivent cesser car beaucoup d’autorités vivent maintenant en cachette pour échapper à la violence des internautes comme les prévenus. « Quand on a un père comme Khoureychi Ba, on doit avoir un comportement exemplaire. Il détruit son pater. Khoureychi est gêné », regrette la robe noire. En guise de dédommagement, la partie civile réclame le franc symbolique.
Procureur : «Khalifa a traité Wally d’imposteur, de pervers, d’homosexuel. Ils ont porté atteinte à son honneur et à sa considération»
Dans ses observations, le substitut du procureur relève que depuis l’avènement des réseaux sociaux, nous avons vu surgir ce nouveau phénomène qui entraîne un lot d’inconvénients. «Aujourd’hui l’affaire Khalifa rappeur et de Pape Ansou Badji en est la parfaite illustration. Khalifa insinue que la vidéo date de 2019. C’est absolument faux. Ça remonte à février 2022. Par rapport au dossier, les débats ont campé le décor. Les deux prévenus sont poursuivis pour diffamation.
Même si les accusations sont des propos dubitatifs, cela n’est pas un obstacle pour asseoir ce délit. Khalifa a traité Wally d’imposteur, de pervers, d’homosexuel. Ils ont porté atteinte à son honneur et à sa considération», soutient le parquetier. Compte tenu de toutes ces observations, il a demandé au tribunal de les déclarer coupables des faits et de les condamner à 2 ans dont 1 an ferme.
Les conseils de la défense ont sollicité une application bienveillante de la loi pénale ou à défaut, condamner leurs clients à une peine assortie du sursis. L’affaire mise en délibéré, le jugement sera rendu le 1er avril prochain.