À la une

Guy Marius Sagna »depuis quand la France est membre de la CEDEAO »

Comme vous, moi aussi je cherche mon professeur de géographie pour qu’il me dise depuis quand la France est membre de la CEDEAO. Les États-Unis semblent fâchés avec l’histoire. N’est-ce pas eux qui soutenaient le militaire Augusto Pinochet qui est resté 16 ans au pouvoir après avoir assassiné le président progressiste du Chili Salvador Allende dans son palais présidentiel et qui viennent aujourd’hui nous donner des leçons à nous maliens ? La France et les États-Unis font des affaires avec l’Arabie Saoudite qui a assassiné le journaliste Khasoggi dans leur ambassade de Turquie. Cette Arabie Saoudite ainsi que les autres monarchies du golfe où il n’y a jamais eu d’élections présidentielles. Et ce sont cette France et ces États-Unis qui viennent nous faire des leçons démocratiques ?En réalité, pour l’impérialisme français et États-Unien, le bon malien – le bon africain – est le malien couché, soumis qui accepte la présence militaire étrangère sur son territoire, l’occupation monétaire, la spoliation de ses richesses…Quand un malien accepte cela, même s’il tue son peuple il sera soutenu par l’impérialisme et pourra même faire des décennies au pouvoir comme Biya, Eyadéma, Bongo, Compaoré, Ouattara…Félicitations aux sœurs et frères du Mali qui ont montré ce 14 janvier l’Afrique que nous voulons c’est à dire un Mali debout, un Mali insoumis, un Mali fier, un Mali qui veut être souverain. Bravo aux héritiers de Soundiata et de Modibo Keïta! Macky, Ouattara, Kaboré…commencez par sanctionner vos ministres qui volent les deniers publics de nos peuples, commencez par arrêter de détourner nos richesses pour vous, vos amis, vos parents et vos maîtres impérialistes. Commencez par balayer dans vos propres cases! Bandes de chiens de garde de l’impérialisme ! Contre l’embargo imposé au Mali, votons contre les candidats du président Macky Sall ce 23 janvier 2022! Le Mali vivra !Le Mali vaincra !Non au blocus contre le Mali !Non au néocolonialisme !Non à la 3e candidature illégale !REFUSONS !RÉSISTONS !LUTTONS !ORGANIZE, DON’T AGONIZE!RÉSISTANCE !GMS

Guy Marius Sagna »depuis quand la France est membre de la CEDEAO » Lire la suite »

LES VÉRITÉS DE SONKO / Ousmane Sonko agacé par l’absence de Serigne Fallou Mbacké et des autres leaders de YAW au meeting de Mbacké, va jusqu’à douter de…

Dans le cadre du déroulement de cette série de meetings d’envergure nationale que les leaders de Yewwi Askanwi tiennent dans certaines localités du Sénégal, Ousmane Sonko et ses collaborateurs ont été à Bambey chez Aïda Mbodj où ils ont eu droit à un accueil populaire et ensuite à Mbacké où l’élément marquant a été l’absence de plusieurs candidats de la coalition à la rencontre. Un fait qui n’a pas échappé au leader de Pastef qui n’a pu s’empêcher de faire part de son agacement. Autant dire que de toutes les absences, celle de Serigne Fallou Mbacké, candidat au Conseil départemental et Président sortant, l’a le plus énervé. Malgré tout l’effort qu’il fournira, visiblement, pour ne pas trop frustrer, Sonko fera une mise au point assez sèche et assez claire.

« Il faut que nous gagnions le Baol comme nous devrons le faire aussi en Casamance. Seulement, je ne suis pas certain que vous de Mbacké soyez prêts à faire gagner Yewwi Askan Wi. Ce meeting n’est pas le meeting de la commune de Mbacké. C’est un meeting national ou à la rigueur, départemental. Nous espérions trouver tous les candidats du département de Mbacké alors qu’ici, nous n’avons trouvé que celui de la commune, Abdou Karim Fall en l’occurrence, et non du département. Il y a problème. »

Il poursuit. « Si vous pensez que c’est dans la division que nous allons gagner, vous vous trompez. L’absence du candidat au Conseil départemental à ce meeting est inadmissible.  En réalité, tous les votes effectués en faveur de Yewwi Askan Wi dans le territoire départemental lui profite immédiatement. Par conséquent, il devait être là. Lui, comme tous les autres candidats absents. Si vous voulez, dès demain, réunissez – vous et discutez ! »

Tenant par devers lui une liste, il citera nommément les candidats de YAW, présents ou absents, leur témoignant de son soutien indéfectible et invitant les populations à voter pour eux, même si, plus haut, il disait douter de la faculté de ces têtes de liste à gagner au vu de leur désorganisation et de leur désunion. 

LES VÉRITÉS DE SONKO / Ousmane Sonko agacé par l’absence de Serigne Fallou Mbacké et des autres leaders de YAW au meeting de Mbacké, va jusqu’à douter de… Lire la suite »

Le capitaine Seydina Oumar Touré sur la situation du Mali

Lorsqu’une question politique ou géopolitique, voire géostratégique est passée au peigne fin par des intellectuels de la facture de monsieur Babacar Justin NDIAYE, toute autre analyse aussi pertinente qu’elle soit, ne sera qu’accessoire ou répétitive. Cependant, en modeste observateur, je n’ai pu m’empêcher d’extérioriser ma pensée très simpliste tirée d’une inquiétude, certes juvénile, face à une situation aujourd’hui malienne,mais qui impactera inévitablement le Sénégal.En cause, la démarche de la CEDEAO et de l’UEMOA qui semble paradoxale à la volonté de la communauté internationale de venir en aide au Mali depuis le début de la lutte contre le terrorisme.Lorsque le pouvoir de Bamako fut menacé par l’ennemi, l’Organisation des Nations Unies prit la ferme résolution de venir en aide au Mali, sous l’impulsion de la France qui se précipita en premier pour soi-disant barrer la route au djihadiste. Comment expliquer que cette même France, acteur majeur de l’intervention de la communauté internationale au Mali, décide de manière unilatérale de se retirer du Mali pour réorganiser ses forces ailleurs, sous une dénomination encore plus énigmatique que la première, pour lutter contre les mêmes terroristes. Soit le Président français a commis une erreur tactique dans cette réorganisationOu bien la lutte contre le terrorisme au Mali n’a jamais été la vraie motivation de la FranceOu encore, la menace n’a jamais existée en réalité, ce qui renvoie à la deuxième interrogation Pour couronner le tout, la CEDEAO et l’UEMOA décident d’asphyxier le Mali par dessanctions d’une rare violence.Je ne suis pas malien et je n’ai jamais été au Mali, mais les données apparentes témoignent d’une adhésion majoritaire de la population de ce pays à la gouvernance par les militaires puisqu’aucune contestation n’a été répertoriée depuis la prise de ce pouvoir. Au contraire, la manifestation de soutien à la junte de ce vendredi 14 janvier 2022 démontre suffisamment l’attachement des maliens à la politique et la refondation proposées par les militaires.Pour rappel, les Etats-Unis sont indépendants depuis 1776, pourtant en 1955, c’est-à-dire en 179 années d’existence, les hommes n’y étaient pas égaux. Un homme noir n’avait pas la même place qu’un homme blanc dans un bus de transport public. La République française a été proclamée en 1792 et c’est 152 années après, précisément en 1944 que la femme sera autorisée à voter en France. Sans aller dans la profondeur de l’évolution de ces grandes démocraties, il faut comprendre que chaque peuple à sa propre histoire et son destin. Pour murir, nous avons besoin d’expérience. Et je pense que le Mali est dans l’expérimentation de son expérience si je peux m’exprimer ainsi. Il mérite donc une chance.Et pour un Etat avec 60 années d’existence, je trouve que le Mali est en avance sur les occidentaux.Il faut condamner les coups d’Etats militaires sans perdre de vue que, ce qui compte vraiment, c’est la volonté du peuple et les maliens ont montré ce jour leur position à la communauté internationale.En dehors de la prise en compte de la volonté du peuple, la posture de la CEDEAO, démontre aisément que les dirigeants africains sont plus préoccupés par des questions politiques que l’existence même des États. Parce que de telles sanctions participent à affaiblir un État déjà désorienté, qui a besoin de rester fort pour combattre le terrorisme qui le menace dans son intégrité. Au-delà de la personne du colonel GOITA, les États frères africains laissent tomber un pays, qui lutte pour sa survie et la victime principale est le peuple malien qui ne demande qu’à vivre en paix et va malheureusement subir les conséquences directes de ces sanctions et accumulera un retard considérable dans sa propension vers le futur.Finalement, on se demande qui aide qui et pourquoi?Et le Sénégal dans ces sanctions?!!Le Mali est l’un des premiers partenaires économiques du Sénégal. En effet, par sa position géographique, ce pays n’a pas accès à la mer et n’a donc pas de possibilité d’assurer son propre service de transport maritime.Entre la Cote d’ivoire, la Guinée et la Mauritanie, les Maliens en pourcentage très élevé ont préféré le Sénégal. La raison est simple, en dehors des aspects techniques favorables, nos liens sont historiques et ont toujours été privilégiés, car le Sénégal et le Mali formaient un seul pays au lendemain des indépendances. Et le nom de l’ancien Président de la transition malienne BA NDAO en dit long sur nos liens.Si cette situation perdure, la fermeture du corridor Dakar Bamako, pilier du transport routier des deux États et poumon gauche du port autonome de Dakar, risque d’impacter sérieusement notre économie. Et dans la durée, même après la levée des sanctions, la confiance se rompra et le transporteur malien s’habituera à un autre corridor aussi périlleux soit-il, au détriment du contribuable et homme d’affaire sénégalais.Le général Charles de Gaule disait que les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts, ce que la Chine et la Russie ont compris pour s’opposer aux sanctions contre le Mali à l’ONU. Le Sénégal aurait pu mettre son véto à la CEDEAO et à l’UEMOA, car en plus d’être notre ami, le Mali est notre frère et nous avons intérêt à échanger avec le Mali.

Le capitaine Seydina Oumar Touré sur la situation du Mali Lire la suite »

DAKAR LÈVE 40 MILLIARDS DE FRANCS CFA SUR LE MARCHÉ FINANCIER DE L’UEMOA

Le Sénégal a levé 40 milliards de francs Cfa sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), a annoncé vendredi le ministère des Finances et du Budget.
 Dans un communiqué reçu à l’APS, le ministère indique que l’Etat du Sénégal, à travers la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, ’’a procédé, le vendredi (…), à une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor portant sur une maturité de 05 ans et sur un montant de 37,5 milliards de FCFA’’. 
 La même souligne qu’à l’issue de l’opération, ’’sur des soumissions reçues de 180 milliards de FCFA, correspondant à un taux de couverture de 479%, un montant de 40 milliards de FCFA a été retenu avec un taux d’intérêt de 4,29%, soit le taux le plus bas de l’Union’’. 
 ’’Ces résultats confortent la qualité de la signature du Sénégal et l’appréciation positive des politiques publiques, par les investisseurs’’, salue le ministère, notant que ’’cette intervention a été réalisée avec la collaboration de l’Agence UMOA-Titres et de la BCEAO’’.

DAKAR LÈVE 40 MILLIARDS DE FRANCS CFA SUR LE MARCHÉ FINANCIER DE L’UEMOA Lire la suite »