S’il y en a des gens qui ne veulent pas voir la fin de la Coupe d’Afrique des nations, c’est incontestablement les travailleurs de sexe communément appelés des filles joueuses. Ces travailleuses de sexe qui ont accepté de s’en ouvrir à votre quotidien d’information, nous ont fait part de leur grande joie depuis l’arrivée des étrangers au Cameroun pour ce tournoi continentale. Pour Cristelle, Estelle et Carla les filles se tapent au moins 7 hommes par homme et chacun peut payer plus 40000 FCFA pour un moment de plaisir…
Les travailleurs de sexe ne veulent que le coupe d’Afrique des nations se termine. Au soir de la victoire et de la qualification du Sénégal pour les quarts de finale de la coupe d’Afrique des nations, SourceA, a fait le tour des artères de Bafoussam pour voir l’ambiance de la ville. A Akwa, un bon coin situé au quartier Famlah, on y retrouve toutes sortes d’ambiances. Des bistros, des boîtes de nuit, vendeurs de viandes grillés, de bières campent le décor. Même jusqu’au petit matin, cette partie de la ville reste éveillée. Un lieu prisé par les étrangers, de même que les habitants. Pas surprenant d’y rencontrer des « filles joyeuses » pour satisfaire la libido d’hommes à la recherche de moments de plaisir charnelle. Des jeunes filles, d’autres plus âgées, on y rencontre toutes les catégories de femmes, chacun son choix, ses goûts.
Cristelle : « Depuis que la Can a commencé avec l’arrivée des étrangers vraiment la ville bouge bien, Bafoussam vit bien et il y a beaucoup d’ambiance de l’animation partout. Les affaires marchent comme sur des roulettes. On fait beaucoup de rencontres et très bien »
Les premières femmes approchées par votre reporter n’ont pas voulu se confier. Il a fallu débourser de l’argent pour que certains de ces travailleuses de sexe acceptent de parler. Et d’après Cristelle, elle gagne plus d’argent depuis l’arrivée des étrangers pour la Can. « Depuis que la Can a commencé avec l’arrivée des étrangers vraiment la ville bouge bien, Bafoussam vit bien et il y a beaucoup d’ambiance de l’animation partout. Les affaires marchent comme sur des roulettes. On fait beaucoup de rencontres et très bien », a décalé cette fille à la trentaine au teint clair. Elle ajoute : « Dans la nuit on rencontre des hommes puisque nous sommes des travailleuses de sexe, on passe du bon temps avec eux et après ils nous payent bien ». Avec cette belle somme qu’elle gagne la nuit avec les étrangers, Cristelle compte faire un petit business après la Can et arrêter la prostitution. « Les choses ont beaucoup changé avec la venue des étrangers. Avant on ramassait des miettes contrairement à ces temps-ci. C’est le jackpot en ce moment, on gagne beaucoup d’argent. Après la CAN on va laisser la rue. Avec ce qu’on gagne avec les clients, on pourra construire et remplir nos boutiques », di-t-elle
Estelle : « Chaque nuit j’encaisse au moins 7 garçons. Ils payent 20000 voir même plus pour passer juste un moment. On a vu des étrangers qui ont payé même 40 000 FCFA pour toute la nuit »,
Plus âgée que la précédente, Estelle nous fait part de son chiffre d’affaires. « Chaque nuit j’encaisse au moins 7 garçons. Ils payent 20000 voir même plus pour passer juste un moment. On a vu des étrangers qui ont payé même 40 000 FCFA pour toute la nuit », a-t-elle informé. Des clients de nationalités différentes. « Moi j’ai rencontré plusieurs hommes de nationalités différentes, des africains et même des européens. Ils beaucoup oui vraiment. Avant la CAN les gens se faisaient rare il nous arrivait de venir et de rentrer les mains vides », a fait savoir cette fille de taille moyenne, avec une jupe qui dépasse à peine les fesses.
Carla « Tu peux gagner plus ça dépend comment tu prends le client qui est étranger. Si tu es d’accord sur un prix, et que vous lui faites bien la chose bien, tu lui donnes tout le plaisir il augmente (rire). Il te dit voilà ma chérie je t’aime tu as bien fait les choses je suis très satisfait »,
Carla est certainement l’une des doyennes du milieu. Très tactile, elle nous fait part de sa joie. « C’est bien, Bafoussam c’est bien je m’amuse bien je suis à l’aise. On boit les bons whiskys les bons vins. Chaque jour on rentre avec des clients et avant ça ne se passait pas comme ça. Depuis la CAN on rentre avec beaucoup d’argent tellement beaucoup de sorte qu’on n’arrive pas à compter ». En l’a croire, les clients payent selon les services qu’elle leur offre. Et plus elle donne du plaisir, plus elle reçoit encore plus d’argent. « Tu peux gagner plus ça dépend comment tu prends le client qui est étranger. Si tu es d’accord sur un prix, et que vous lui faites bien la chose bien tu lui donne tout le plaisir il augmente (rire). Il te dit voilà ma chérie je t’aime tu as bien fait les choses je suis très satisfait », a-t-elle soutenu.
Carla « J’aimerais que la CAN continue, qu’elle ne s’arrête jamais. On est content et chaque jour on fait très bien la chose. Il m’arrive même de brancher des clients à certains de mes copines »
De son avis, cette compétition ne devrait pas s’arrêter. « J’aimerais que la CAN continue, qu’elle ne s’arrête jamais. On est content et chaque jour on fait très bien la chose. Il m’arrive même de brancher des clients à certaines de mes copines », a-t-elle lâché. Toutefois, Carla confie qu’il est prêt à quitter le milieu, si elle rencontre un homme qui va s’occuper de lui. « On ne sait j’aimais, on peut tomber un jour sur un étranger qui nous demande d’arrêter le métier. Il ne propose de prendre bien soin de toi et de vivre ensemble. On ne sait jamais, on peut tomber sur ton amoureux dehors »