Quant on regarde les matchs de l’Espagne durant cet euro 2024, on comprend mieux l’importance d’avoir des ailiers qui savent dribbler et percuter car plus on se crée des occasions, plus on a des chances de marquer.
Contre l’Italie, Williams a fait la différence tout seul avant de pousser le défenseur Italien à marquer contre son camp. Lamine Yamal, de son côté, a donné du fil à retordre à la squadra azura.
C’est ce qu’on arrive plus à voir en équipe nationale. Lors de la 2e journée des éliminatoires du mondial 2026 contre le Togo (0-0), Sadio Mané et Ismaila Sarr ont brillé par leur incapacité à faire la différence en un contre un face aux défenseurs Togolais.
Idem contre la RDC (1-1) où Ismaila Sarr et Illimane Ndiaye ont été méconnaissables de même que face à la Mauritanie (0-1) où le Sénégal n’a obtenu que 02 corners.
Ceci constitue actuellement le principal point de faiblesse du Sénégal qui dispose pourtant d’excellents défenseurs et milieux de terrain.
Sadio, depuis sa blessure contractée au Bayern, n’y arrive plus sur le côté. Ismaïla Sarr et Illimane Ndiaye, comme s’ils ont été envoûtés, ne sont devenus que l’ombre d’eux mêmes.
Face à cet état de fait, Aliou Cissé doit impérativement ouvrir les portes de la tanière aux jeunes ailiers Sénégalais notamment avec qui ont fait leurs preuves avec les catégories jeunes du Sénégal.