Son entrée contre l’Iran a complétement chamboulé le dispositif de l’équipe. Et malheureusement, c’était vraiment prévisible. Le football est un sport de contact donc de combat. Il y a une grande différence entre le jeu proposé par les trois jeunes P et celui proposé par les trentenaires au milieu qui n’ont été, mis à part Nampalys Mendy, que l’ombre d’eux même sur le terrain. Comme quoi ‘’Football khalé mokoye def’’.
Le Brésil cartonne actuellement car porté par des jeunes qui ont faim. Tout le contraire du Sénégal où le sélectionneur Aliou Cissé tente de nous imposer sa paire trentenaire Gana-Kouyaté qui ne peut plus rien rapporter à l’équipe. A Kouyaté, le peuple sénégalais lui sera éternellement reconnaissant mais il doit avoir la grandeur pour tendre la perche aux plus jeunes afin qu’ils puissent porter haut les flambeaux du Sénégal lors du prochain mondial.
Si le football avait une mémoire, El Hadji Diouf n’allait jamais quitter la sélection nationale. Et comme l’a dit le coach, en équipe nationale, il y a une porte d’entrée et de sortie. L’heure est venue pour Kouyaté de prendre ses responsabilités et tirer un trait sur l’équipe nationale. A moins d’accepter d’être, comme Amara Traoré lors du mondial 2002, le ‘’grand porte drapeau du Sénégal. » Dans tous les cas, les sénégalais ne s’attendent pas de vous voir sur le rectangle vert à Doha même si votre convocation sur la liste des 26 ne serait pas une surprise étant donné que vous avez contribué autant que soit peu aux éliminatoires qui ont abouti à la qualification du Sénégal.