Après le faux départ contre les Pays-Bas (0-2), le Sénégal a pu s’élancer contre le Qatar (3-1) avant de coiffer au poteau l’Equateur (2-1) et s’ouvrir la porte des 1/8e de finale. Une qualification facilitée en grande partie par quelques individualités.
Édouard Mendy sait rebondir
Auteur d’une première partie de saison en dents de scie en club, le gardien de Chelsea ne dégageait pas une sérénité au moment de débarquer à Doha. Cela s’est vérifié lors de l’entrée en lice des lions face aux Pays-Bas (2-0).
Loin de ses performances habituelles, Édouard Mendy n’a pas été exempt de tout reproche sur les deux buts encaissés par le Sénégal dans les dix dernières minutes de la rencontre.
Mais contre le Qatar, il a montré qu’il fait partie des meilleurs à son poste dans le monde. Ses deux arrêts décisifs en seconde période ont permis au Sénégal de l’emporter (3-1) contre le Qatar. Contre l’Equateur (2-1), il a également été déterminant. Il a bien tenu face à Enner Valencia et l’attaque Équatorienne.
Koulibaly et Izo, le réveil au bon moment
L’un incarnait la solidité défensive. L’autre, l’efficacité devant. Mais, ils ont mis du temps avant d’entrer carrément dans la compétition.
Trop timide face aux Pays-Bas (0-2), lors de la première journée, Kalidou Koulibaly s’est laissé manœuvrer par Memphis Depay ou encore Cody Gakpo. Contre le Qatar, on a senti une petite montée en puissance du capitaine. Il confirmera son regain de forme contre l’Equateur avec une prestation aboutie sanctionnée par le but de la qualification. Sans doute l’un de ses meilleurs matchs en sélection.
Pour sa part, Ismaila Sarr qui s’était montré impuissant sur son côté gauche lors des deux premières journées, a finalement répondu présent contre la Tri. Ayant provoqué et transformé un penalty, le joueur de Watford semble enfin lancer sa coupe du monde.