La polyvalence! Voici le principal danger qui guette le Sénégal lors de la CAN 2024. Si, Aliou Cissé avait vraiment retenu les leçons du mondial 2022, il n’allait jamais nous parler de polyvalence.
Nos deux défaites en coupe du monde face aux Pays-Bas et à l’Angleterre sont dues à la polyvalence. Contre les Pays-Bas (0-2), le fait de vouloir utiliser Nicolas Jakson comme excentré droit nous a coûté le 1er but encaissé à la 84e. L’attaquant de Chelsea avait traîné les pieds pour aller au marquage de De Jong qui avait déposé le ballon sur la tête de Gkakpo.
Contre l’Angleterre également le fait d’utiliser Krepin Diatta comme ailier droit nous a valu notre déroute face aux Three lions (0-3).
Si Ismaila Sarr et Sadio Mané se blessent, Aliou Cissé sera obligé de faire jouer sur les côtés Illimane Ndiaye, Jackson, krépin, Sima ou Boulaye Dia.
Or tous ces joueurs ne sont pas des excentrés qui vont prendre la profondeur ou faire la différence sur les côtés. D’où l’importance d’avoir sur le banc des excentrés comme Amara Diouf et Demba Seck qui sont très forts en un contre et très rapides.
Le fait de n’avoir pas convoqué ces deux ailiers pourrait être lourde de conséquences si Ismaila Sarr ou Sadio Mané se blessent ou n’arrivent pas à donner satisfaction car sur le banc le coach n’aura pas de pièce de rechange.
Aliou Cissé aurait dû réduire le nombre de défenseurs convoqués (11) et rajouter deux autres excentrés. Entre Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, Formose Mendy et Ballo Touré, il aurait dû laisser 02 défenseurs à quai.
La blessure d’Amara Diouf ne saurait être un alibi d’autant plus que la pépite de Génération Foot s’est rétablie depuis pratiquement plusieurs semaines. Mieux, Nampalys Mendy, Gana Gueye et Boulaye Dia ont été convoqués nonobstant leurs blessures. Aliou a commis une faute lourde en ne convoquant pas Amara Diouf et Demba Seck.
Pourvu seulement qu’il ait raison sur nous au soir du 11 février 2024 car je n’ai jamais vu de mon vivant un entraîneur gagner une compétition avec un seul joueur de profondeur (Ismaila Sarr).