Sabaly et Ismaila Sarr sont les patrons sur le couloir droit même s’ils ressentent assez souvent des gênes musculaires d’où l’importance d’avoir des doublures crédibles pour chaque poste car le football est un sport de contact.
Pourtant depuis plusieurs mois comme je suis en avance sur beaucoup de choses, j’avais alerté. En bon connaisseur, j’avais tiré la sonnette d’alarme mais le pêcher mignon d’Aliou Cissé est qu’il aime faire la sourde oreille.
Le sélectionneur national n’aime pas qu’on lui donne des conseils en public. Face à l’Algérie, il va encore nous parler de polyvalence alors qu’il avait la possibilité de sélectionner un autre arrière droit.
Cissé est trop têtu. Son entêtement à vouloir titulariser Krepin Diatta sur l’aile droite de l’attaque nous a coûté une élimination au mondial face à l’Angleterre.
Et il risque aussi de nous handicaper contre l’Algérie puisque l’équipe, mis à part Sabaly, ne dispose pas d’arrière droit.
Abdoulaye Seck, au vu de son gabarit, paraît assez lourd pour être à droite. Il risque d’avoir beaucoup de mal face à la vivacité des Algériens.
Krepin Diatta ne sert plus à rien en attaque. Fort de ce fait, il devrait pouvoir dépanner au poste d’arrière droit et là aussi toutes les garanties ne sont pas réunies sur le plan défensif.
Aliou Cissé, au lieu de foncer droit au mur, comme il l’a fait durant le mondial 2022, gagnerait à être beaucoup plus réceptif aux avis des connaisseurs car même s’il a gagné difficilement la CAN 2022 aux tirs au but, il lui reste énormément de choses à apprendre.