
Les difficultés qu’elles rencontrent lorsqu’elles perdent leurs maris sont nombreuses. Beaucoup de veuves perdent aussi leurs droits fonciers, leurs biens, leurs revenus. Dans cette catégorie, il y a Julay Catou Cissé (Madame Camara), veuve d’un enseignant. Suite au bras de fer qui a opposé le gouvernement et les syndicats d’enseignants, les veuves se sentent oubliées dans cette lutte pour la revalorisation salariale.
Madame Camara invite le président de la République, Macky Sall à augmenter la pension des veuves des enseignants.
À cette occasion, cette veuve n’a pas manqué d’attirer l’attention du gouvernement sur leurs conditions de vie après la mort de leurs maris en fonction. Selon cette veuve, mère de quatre (04) enfants et âgée d’une quarantaine, demeurant à Jaxaay dans le département de Keur Massar, la pension qu’elle perçoit est insuffisante par rapport aux charges. Elle varie de 150 000 f CFA à 160 000 f CFA par mois. Ce qu’elle juge anormal.
Mme Camara a souligné dans un entretien avec pressAfrik, à l’occasion de la journée internationale de la femme, que cette pension ne lui permet pas de vivre et de prendre en charge les besoins quotidiens, logement et autres. Elle a aussi insisté sur la prise en charge sanitaire et éducatif de ses enfants et elle demande à l’Etat la revalorisation de la pension aux femmes veuves des enseignants.