Dino Djiba au cours de son entretien accordé au quotidien Stades n’a pas oublié ses débuts avec Génération Foot et le mérite de son Président Mady qui a connu des débuts très difficiles.
Vous faites partie des pionniers de Génération Foot, aujourd’hui le club est devenu un grand fournisseur de talents pour les équipes nationales…
« Je ne ressens que de la fierté, je suis un pionnier de Génération Foot. C’était très difficile au début mais Mady Touré et son équipe ont réussi à asseoir un empire de football très bénéfique pour toutes les sélections nationales mais également pour le football Sénégalais.
Les joueurs de GF n’ont rien à envier à ceux qui sont ici en Europe. Ils ont les infrastructures pour s’entraîner et ils ont tout pour s’épanouir. Il y a beaucoup de moyens financiers engloutis dans ce projet et je suis très fier du résultat final.
Ce n’est pas encore finit, beaucoup d’autres pépites vont sortir du centre. Ils sont très bien préparés pour qu’une fois arrivés à Metz, ils puissent s’intégrer facilement.
Quant Sadio Mané est venu à Metz, je le voyais et une fois, il est venu à la maison me voir. C’était l’époque de Mayoro Ndoye, Diafra Sakho, Papis Demba Cissé.
Sadio était assez timide, c’est un diola (rires). Sa trajectoire montre son sérieux jusqu’à ce qu’il soit vainqueur du Prix Socrates. Par contre, je n’ai pas croisé des joueurs comme Pape Mactar Sarr à cause de mon déménagement.
Je ne peux qu’encourager tous les joueurs de Génération Foot mais également ceux de l’équipe nationale. Ils vivent vraiment leurs temps, ils règnent sur l’Afrique et ils vont durer dans cette aventure fabuleuse.
L’ancien international de fondre en remerciement auprès du Président fondateur de Génération qui a changé la vie de centaines de jeunes Sénégalais en leur donnant l’opportunité d’être professionnel: « Merci à Mady Touré qui a réussi son projet très bénéfique pour les sélections nationales du Sénégal. On ne peut pas parler des progrès du football Sénégalais sans lui. Il y a son empreinte qu’on le veuille ou non. Son projet a porté ses fruits.
Quand j’avais 14 ans, Mady avait cru en moi, il a changé ma vie, je lui dois beaucoup pour ma carrière stoppée par des blessures. »